Dossier du 28 septembre: la cgpi prête à apporter son expertise pour la tenue rapide d’un procès

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L a Coalition Guinéenne pour la Cour Pénale Internationale (CGPI) s’est dit prête, lundi 18 juillet 2022, à accompagner le ministère de la justice et des Droits de l’Homme pour la tenue dans les meilleurs délais d’un procès dans l’affaire du 28 septembre 2009, a-t-on appris.

En conférence animée à l’occasion de la célébration des 20 ans de l’entrée en vigueur du Statut de Rome de la Cour Pénale Internationale, la Coalition Guinéenne pour la Cour Pénale Internationale a estimé que l’affaire du 28 septembre 2009 peut être valablement jugée, du moment où toutes les voies de recours sont épuisées.

«Toutes les voies de recours sont épuisées dans cette affaire. Par contre, s’il existe d’autres personnes impliquées dans les massacres du 28 septembre 2009, elles pourront être citées devant la juridiction de jugement ou bien faire l’objet de poursuites particulières », a estimé estime la CGPI, citant en exemple le cas du génocide rwandais, où la Cour d’assises de Paris a condamné, le 12 juillet dernier, le rwandais Laurent Bycibaruta, âgé de 78 ans, à 20 ans de prison.

Jeudi dernier, le président de la Transition a donné des instructions à son nouveau ministre de la Justice, Alphonse Charles Wright de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de l’ouverture du procès, au plus tard le 28 septembre 2022.

Au moins 150 personnes ont été tuées dans ce massacre du 28 septembre 2009 au stade du même nom sans compter les milliers de blessés, des portés disparus et des centaines de femmes violées, selon l’ONU.

Plusieurs personnes sont inculpées dans cette affaire, dont l’ex-chef de la junte, Moussa Dadis Camara, qui serait actuellement en Guinée.

Alpha Ibn Boubacar Diallo

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