L ’artiste guinéen, Elie Kamano, reconverti en politique, a affirmé, jeudi 4 août 2022, ne pas croire à l’utilisation des armes lors de la dernière manifestation de rue organisée par le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC).
Selon le leader du Parti pour la Solidarité, la Démocratie et le Développement, qui s’exprimait sur TV5monde, les leaders du FNDC se battent pour des ‘’ intérêts personnels’’.
« Je ne crois pas cette fois-ci qu’il y ait eu des balles réelles qui ont été tirées », déclare-t-il, accusant Foniké Mengué, Ibrahima Diallo, Saikou Yaya Barry et Cie d’avoir poussé des ‘’enfants de 17 ans, 15 ans, des mineurs dans la rue’’.
« Ça n’a rien à voir avec un combat national », insiste Elie Kamano, insinuant que les leaders du FNDC ‘’ont leurs épouses qui travaillent au Conseil national de la transition (CNT) et un peu partout dans le gouvernement mais qui demandent des faveurs, des leviers du pouvoir qui n’ont pas accès à leurs demandes et qui veulent rendre le pays ingouvernable’’.
Cinq personnes ont été tuées à Conakry entre les 28 et 29 juillet en marge de cette manifestation interdite appelée par le Front National pour la Défense de Constitution.
Au lendemain de cette répression meurtrière, déplorée par la communauté internationale notamment le G5-Guinée (les Nations Unies, l’Union Européenne, la CEDEAO, la France et les Etats- Unis), qui parlent ‘’recours excessif à la force et l’utilisation alléguée d’armes létales pour le maintien de l’ordre’’, plusieurs leaders du FNDC ont été mis aux arrêts.
La rédaction
