Défaillance de la ligne budgétaire sociale en guinée : piste de solution (john cb bolivogui)

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L ’enveloppe budgétaire de l’état guinéen, comporte  deux volets. Les ressources intérieures (douane, impôts, diverses taxes locales, recettes minières), et les ressources extérieures (emprunts, dons extérieurs, assistances financières).

La répartition de ce budget se fait entre :

▪Le fonctionnement (salaires, primes et autres charges administratives).

▪L’investissement (routes, communication, infrastructures, sante).

Mais tous les 12 millions de guinéens, ne sont pas inscrits dans le fonctionnement, continuellement ou par moment. Il faut donc créer une ligne budgétaire attribuée au social, et l’institutionnaliser définitivement .

Comment le faire ?

▪En supprimant tous les budgets dits de souveraineté, qui s’élèvent chaque année à des milliers de milliards de GNF.

▪En réduisant certains budgets départementaux, comme celui de la présidence de la république.

▪Orienter ces fonds vers une ligne budgétaire sociale, institutionnalisée au même titre que le fonctionnement et l’investissement.

Former des agents sociaux qui se chargeront de recenser, secteur par secteurs, les éligibilités afin que ces fonds servent à réduire la pauvreté par :

▪L’assistance financière aux malades

▪L’assistance financière aux handicapes

▪L’assistance a toutes sortes de risques sociaux, comme les pertes d’emplois, les allocations chômage, les allocations familiales, les allocations au logement, les allocations au transport, la couverture maladie universelle

▪Un revenu minimum d’insertion.

EN RESUME, METTRE FIN AU GASPILLAGE, et au train de vie de l’état. Les dernières disputes sur l’augmentation oui ou non du prix du carburant, ne sont que le résultat de cette DEFAILLANCE BUDGETAIRE SOCIALE, comme mesures d’accompagnement.

Il ne sert à rien que des leaders, de temps en temps, distribuent par-ci par-là, des sacs de riz ou des billets de banque et que l’on parle de gentillesse. Ce n’est pas de la gentillesse puisque c’est l’argent du peuple, pas l’argent des leaders. Au lieu de donner des miettes à des minorités, il vaut mieux institutionnaliser un budget social, comme droit des populations, et généraliser les bénéficiaires. Beaucoup mieux que ces soi-disant ANAFIC OU ANIES qui ne sont que des foyers de corruption, de laxisme.

LE BUDGET C’EST L’ARGENT DU PEUPLE, ET NON DES HAUTS FONCTIONNAIRES DE L’ETAT. IL FAUT ABSOLUMENT QU’UNE LIGNE DE CE BUDGET PUISSE accompagner les couches les plus vulnérables de la population, dans des moments difficiles.

JOHN CB BOLIVOGUI

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