Culture et sports guinéens : gros plan sur ce qui a marché en 2018

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L ’actualité culturelle et sportive a connu une certaine émergence au cours de l’année 2018 qui s’est achevée. Outre les performances enregistrées par les équipes nationales  pour les CAN (Coupe d’Afrique des Nations) sénior et cadette 2019, il y a eu aussi l’organisation de grands concerts culturels, notamment la quinzaine artistique et le festival national des arts et de la culture.

Parlant de la culture, l’on peut évoquer sans risque de se tromper la performance notée et confirmée de plusieurs artistes guinéens sur le plan international, à travers des concours. Il s’agit entre autres de : Soul Bang’s, Elie Kamano et Sia Tolno,  qui ont été lauréats du  Prix RFI. Dans le même registre, Azaya a été finaliste pour ce même concours en 2018.

A cela s’ajoutent les différentes collaborations  des artistes guinéens avec d’autres artistes internationaux. Azaya  dans son dernier opus « coco » sorti en fin d’année, était en featuring avec Timaya du Nigéria. Le même artiste a promis  un featuring de taille cette fois-ci avec  Yemi Alade du Nigéria, la célèbre interprète  de ‘’Johnny’’

Au cours de cette même année, Balieuzard  a aussi fait un énorme succès avec la sortie de son dernier album (Koun  Faya Koun 2).

En octobre 2018, Djani Alpha a livré un géant concert à Conakry sans sponsor, comme pour dire que les artistes guinéens sont en train de braver toutes les difficultés d’ordre économique, managérial pour se faire du chemin.

En ce qui concerne le sport, l’année 2018 aura été une année de gloire pour le foot guinéen, malgré la crise ayant secouée la ligue professionnelle de football avec la démission du président, Kerfala Camara ‘’KPC’’. Cette situation avait occasionné le retard du démarrage du championnat national.

Ainsi, il a fallu l’arrivée de Maturin Bangoura pour que la ligue professionnelle du football guinéen reprenne son souffle, avec le payement de 4. 000.000.000 GNF de salaires liés aux arriérés des équipes. Conséquence, les compétions de la ligue I ont débuté le 22 décembre avec la participation de toutes les équipes s’étalant sur une période d’une année.

Au cours de cette même année, il y a eu plusieurs autres changements dans le domaine du sport guinéen. Parmi ces changements, on peut citer la nomination d’un nouvel entraîneur à la tête du Syli A, le renouvèlement de certaines instances sportives comme le comité Olympique et la fédération guinéenne de volleyball.

Avec l’arrivée du Belge Paul Put comme entraineur du Syli national A, en remplacement de  Kanfory Lappé Bangoura, limogé pour mauvais résultat, la Guinée a assuré très tôt sa qualification à la phase finale de la 32ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), qui était préalablement confiée au Cameroun.

Dans les autres disciplines, il y a eu aussi des progrès en 2018, tels que le renouvellement du bureau exécutif au niveau de la fédération de volleyball, l’organisation de la 40ème édition  du championnat national et coupe à Mamou ou encore  la participation de la Guinée au beach volleyball au Cabo Verde.

L’autre aspect non de moindre, c’est l’organisation par la Guinée d’un certain nombre de compétitions. En exemple, on peut citer la 10ème édition du tournoi International des Zones Ouest et Centrafrique de la Boxe Zone 2, où les boxeurs guinéens se sont distingués, le tour International du cyclisme. Ce tournoi, rappelons-le, a réuni plusieurs pays africains.

Synthèse de Iso Latif

 

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