A près la condamnation à deux ans d’emprisonnement ferme de l’opposant Aliou Bah, leader du parti politique le MoDeL pour ’’ offense au Chef de l’Etat’’, l’Union Européenne a exhorté la Guinée à respecter la liberté d’expression et le pluralisme politique.
L’institution estime que ces deux éléments sont plus que jamais nécessaires pour un retour pacifique à l’ordre constitutionnel.
“L’UE prend note avec inquiétude de la condamnation à deux ans de prison de l’opposant politique Aliou Bah. L’UE exhorte la Guinée à respecter la liberté d’expression et le pluralisme politique, plus que jamais nécessaires pour un retour pacifique à l’ordre constitutionnel”, a écrit l’ UE dans un post sur son compte X, ancien Twitter.
En réaction à cette décision du Tribunal de Première Instance de Kaloum, certains acteurs politiques dénoncent une ’’ instrumentalisation de la Justice’’ et un ’’ procès politique’’.
Pour sa part, le porte-parole du gouvernement invite les uns et les autres à faire la différence entre la critique et la diffamation.
« Il faut faire la distinction entre la critique et la diffamation. Parce que la diffamation est sanctionnée pénalement, alors que la critique, elle est acceptée. Donc, il ne faut pas considérer que ce soit une volonté des autorités de museler ou de pousser à l’exil”, a affirmé Ousmane Gaoual Diallo sur Rfi, indiquant qu’ ’’aucun responsable politique de son pays n’est poussé à l’exil à ce jour pour des faits liés à la liberté d’expression’’ .
La rédaction