Conakry : la migration clandestine au centre d’un colloque

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L ’ONG AFIRDEG-GUINEE,  en partenariat avec le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation a organisé, mardi 14 mai 2019, à Conakry un colloque de sensibilisation, dont le thème  est ‘’Jeunes et Femmes de Guinée, l’immigration choisie vaut mieux que celle subie’’.

Le lycée 2 Octobre de Kaloum a été la première étape de cette conférence de sensibilisation et d’éducation citoyenne sur la migration clandestine en Guinée.

Les membres de cette association ont sensibilisé les lycéens présents sur les conséquences de la migration irrégulière.

 « On ne veut plus que les guinéens soient rapatriés. Cette association a été créée pour les aider par le canal de l’Office français de l’immigration et d’intégration, parce qu’on ne doit pas les obliger à rentrer, ils doivent rentrer décemment parce que des familles dépensent beaucoup pour leur départ. Cette conférence, c’est pour passer le message, la jeunesse doit se former, abandonner la politique et entreprendre ici, on veut former les formateurs pour que la jeunesse soit bien formée » a indiqué Gnouma Martine Traoré, présidente de l’ONG AFIRDEG.

Pour sa part, Maki Guissé, membre de l’association a souligné que le thème de la conférence consiste à convaincre les jeunes à choisir leur pays et ne pas se laisser convaincre par des camarades sur les réseaux sociaux qui ne montrent que le côté positif de l’occident.

« Il faut être convaincu qu’on peut réussir chez soi-même sans prendre un pas vers l’occident, mais surtout il faut s’y préparer mentalement ; ne jamais se dire que tu ne peux pas réussir sans être  à l’occident, ne pas se fier à ces canaux de communication, qui inondent notre environnement aujourd’hui surtout les réseaux sociaux. Quand un ami, une fois en Europe, se met dans de belles positions devant des immeubles, près des belles voitures ou des maisons qui ne l’appartiennent même pas pour montrer à ses amis ou parents qu’il est au paradis, c’est faux. L’Europe, ce n’est plus comme avant, il y a beaucoup qui vivent dans les rues, des blancs comme des noires » rapporte Maki Guissé.

Nantady Camara  

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