Des agents sociaux ayant volontairement assisté l’Etat guinéen dans la lutte contre Ebola ont manifesté, lundi 28 octobre 2019, devant le ministère de l’action sociale pour exiger leur intégration à la fonction publique.
Selon ces agents, qui se disent avoir tout fait auprès des communautés rurales pour lutter contre les violences faites enfants, l’Etat guinéen leur aurait promis une intégration à la fonction publique.
« Aujourd’hui, nous demandons à l’Etat de nous rétablir dans nos droits. Nous sommes en train de nous battre pour le respect des droits des enfants, On voit une liste qui apparait où à la place des 120 assistants, d’autres personnes sont engagées à la fonction publique » a déploré Nanamou, assistant social dans la région de N’Zérékoré, venu exclusivement pour participer à la manifestation auprès de ses amis.
Sur 120 assistants sociaux devant être à la fonction publique, seulement 25 ont été retenus. Les autres auraient été substitués par d’autres sur l’arrêté d’engagement, selon Siré Sow , une autre assistante sociale rencontrée sur le lieu de la manifestation.
« Nous réclamons nos matricules. Sur les 120 personnes, c’est 25 qui ont été retenus. Or, au temps d’Ebola, nous avons laissé nos familles, il y a eu des accidents de travail sans aucune mesure d’accompagnement de notre ministère de tutelle. Moi qui vous parle, j’ai été mise en quarantaine » a indiqué Ciré Sow.
Citée dans cette affaire, la ministre de l’action sociale a invité les manifestants autour de la table pour trouver une solution au problème.
Aux dernières nouvelles, une commission composée de deux parties a été mise sur place.
Mata Malick Madou