Assassinat de sankara : un mandat d’arrêt international émis contre blaise compaoré

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Le 15 octobre 1987 fut une journée très délicate et noire pour la communauté du Burkina Faso qui fut véritablement meurtrie de la nouvelle de l’assassinat de leur chef de l’Etat,  le président Thomas Sankara.

Bien que restée silencieuse face à ce meurtre, aujourd’hui, près de 34 ans passés, la justice burkinabè se prononce sur cette affaire.

Qui a tué le président Thomas Sankara et ses douze compagnons?

Cette question, analysée depuis des décennies met en interrogation l’implication de l’ex- président Blaise Compaoré contre qui un mandat d’arrêt international est lancé, et à qui on reproche d’être l’épicentre de la planification, de la conception et de l’exécution du coup d’état et l’instigateur de l’assassinat du président Sankara et des douze personnes qui étaient avec lui lors de l’attaque.

Suite à cette décision, maître Guy Hervé Kam s’est prononcé. Pour lui, cette décision montre encore une fois de plus la souveraineté de la justice dans son essence. Et que, nul ne peut échapper à la vérité, quel que soit son statut social et juridique.

« Pour moi, c’est un signal fort que nul ne peut rester au-dessus de la loi. La décision donc de la chambre de contrôle qui renvoie Blaise Compaore et treize autres personnes en jugement ouvre aussi la voie de la réconciliation entre le peuple Burkinabé et sa justice d’ une part et entre le peuple Burkinabé et son histoire d’ autre part », affirme-t-il.

En effet, pour maître Guy, toutes les preuves sont réunies pour pouvoir prouver la culpabilité du président Blaise Compaore qui ne fait que nier son implication dans cette affaire.

« Devant le juge, on n’a pas besoin de l’aveu de quelqu’ un qui est poursuivi pour prouver sa culpabilité » ajouta maître Guy Hervé Kam.

Avec DDE@INFO

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