Infrastructures sanitaires : l’unique centre de santé de lisso (boffa) en manque de tout

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L’unique centre de santé dont dispose Lisso dans la préfecture de Boffa est en manque de tout. Le corps médical ne dispose aucun outil de travail performant et les populations de cette sous-préfecture sont confrontées à d’énormes difficultés d’approvisionnement en soins de santé appropriés.     

De nos jours, des maladies comme le paludisme sont fréquentes dans cette partie de la Guinée. Composée de 10 districts, cette localité a une population estimée à 13 mille 335 habitants.

« Cette sous-préfecture est excentrée par rapport à sa zone desservie. Quand je parle de sa zone desservie, Lisso se borde jusqu’à la frontière de Télimélé. Vous imaginez maintenant comment je vais parler de l’inaccessibilité de la zone » a expliqué Namory TRAORE, médecin suppléant

Dans ce centre, le taux de consultation est moins élevé. Selon notre interlocuteur, cet état de fait est dû à l’inaccessibilité du centre. Car, dit-il, l’infrastructure présente un visage d’une cabane.

« Ici, le taux de consultation est très peu par rapport à la distance qui sépare le centre aux districts. Le district le plus proche est à 10 km de Lisso. Par jour, si je peux dire un chiffre ça ne dépasse pas 5 malades. Sinon, c’est trois ou deux par jour et tout cela c’est à cause du manque de route et d’entretien du bâtiment qui abrite le centre de santé. Et les maladies les plus fréquentes sont le paludisme, les IRA et la diarrhée » a ajouté docteur Traoré.

A l’image de cette sous- préfecture, plusieurs autres localités de la Guinée se trouvent dans les mêmes besoins, notamment le manque criard de personnel qualifié, le manque de matériels adéquats de travail ou encore le manque d’infrastructures dignes de nom.

Mata Malick Madou

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