Violences à wanidara : le correspondant de rfi en guinée convoqué à la hac

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A ccusé d’avoir diffusé une information non équilibrée sur les violences survenues la semaine dernière à Wanidara, banlieue de Conakry, le correspondant de RFI et de l’AFP en Guinée a été entendu  ce lundi 12 octobre 2018 à la Haute Autorité de la communication (HAC)pour fournir les preuves qu’il détient sur les circonstances de la mort de deux jeunes de ce quartier.

L’article incriminé est titré « Guinée : Deux hommes tués par l’armée dans une Banlieue de la place» et a été publié sur le site de la RFI.

Au terme de son audition, qui a duré un peu plus d’une heure, Mouctar Bah est revenu sur le contenu de son entretien avec les commissaires de la HAC.

«  On m’a demandé si j’ai des preuves, j’ai dis qu’il y’a les parents des victimes qui peuvent venir témoigner et j’ai demandé à voir la plainte de la défense, ils me disent qu’elle est adressée à la HAC » explique-t-il, visiblement serein.

Selon le correspondant historique de la RFI en Guinée, il lui a été reproché de n’avoir pas recoupé les informations avant la diffusion.

Une réunion est prévue demain mardi pour statuer sur ce cas et annoncer une décision finale. Contactée par notre rédaction, la présidente de la HAC, Martine Condé a indiqué que la presse n’est pas convié à cette plénière.

Rappelons que ce n’est pas la première fois que Mouctar Bah a des démêlées avec la HAC. En 2015, les autorités guinéennes avaient refusé de lui renouveler son accréditation.

Nantady Camara

 

 

 

 

 

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