Société civile : les travaux de l’élaboration d’un document appelé ’ pacte social’’ lancés

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A  la faveur d’une rencontre appelée ‘’rentrée citoyenne’’, organisée, samedi 09 mars 2019, par la maison des associations et ONG de Guinée(MAOG), des activistes de la société civile guinéenne ont entamé l’élaboration d’un document qu’on pourrait appeler ‘’ pacte social’’.

Ce document, qui sera transmis au Président de la République, au gouvernement et aux partis politiques, contiendra les préoccupations majeures des citoyens sur la gouvernance actuelle et la situation politique du pays.

« Nous avons vu la forte mobilisation des citoyens venus des quatre coins de la capitale pour assister à cette rencontre. Nous avons jugé utile qu’il ne faut pas qu’on évolue en rang dispersé. Cette rencontre a pour objectif d’élaborer un document qu’on va appeler le pacte social, c’est un document qui va prendre en compte la préoccupation des citoyens entre 2018-2019 et leurs priorités également. Nous allons ressortir dans ce document nos orientations par lesquelles nous allons dire ce que nous pensons en matière de démocratie , de la bonne gouvernance et de ce qui est de  développement dans notre pays » a expliqué Lansana Diawara, Président de la maison des Associations et OND de Guinée(MAOG).

Par ailleurs, des citoyens se sont exprimés au cours de la rencontre sur la situation économique, politique et sociale du pays, notamment sur le cas de Kaporo-rails.

La MAOG a par ses canaux de relations interpellé les citoyens guinéens résidents à l’extérieur sur le cas des déplacés de Kaporo-rail. Ainsi, révèle-t-elle, la mobilisation des ressources financières pour aider ces citoyens est en cours.

« Nous avons constitué les déplacés de Kaporo-rails en des coordinations, et ça fonctionne très bien pour eux. Des coordinations et des sections ont été validées dans la diaspora en France et au Canada. Ces coordinations et sections doivent participer à la mobilisation des ressources pour leur venir en aide. La MAOG n’a pas la prétention de faire des collectes pour eux, ce que nous pouvons, c’est de leur apporter notre expertise et de les mettre en contact avec les personnes de bonne volonté » a précisé Lansana Diawara.

De son côté, Aissatou Bah, victime, présente à la rencontre a bénéficié de l’aide d’une guinéenne vivant au Canada.

« Vraiment, je suis heureuse. Cette rencontre est comme pour moi une délivrance. J’ai deux enfants, tous les deux en situation de classe. Si cette dame promet de prendre en charge la scolarité de mes enfants, je ne ferai que m’en réjouir » se réjouit-elle.

Iso Abdoul Latif

 

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