Le nouveau directeur national de la police a effectué une tournée dans 4 commissariats centraux de police des communes de Matoto et Ratoma. Objectif, s’informer sur le fonctionnement de ces différents services et donner de nouvelles instructions.
Partout, le nouveau directeur général de la police nationale, le Général Bafoé a lancé le même message à l’endroit des agents.
« Désormais, les commissaires centraux, urbains et postes de police dans leur zone de compétence doivent pouvoir marcher à pied la nuit pour essayer de rassurer la population. Lorsqu’un citoyen est couché qu’il se sent en sécurité » a déclaré général Bafoe
A Sonfonia et Matoto, il y a eu échanges entre élus locaux et agents de force de maintien d’ordre pour faciliter le partage de l’information. Ceci permettra aux agents d’être efficaces sur le terrain, estime le Directeur Général de la police.
« Quand un policier a un bon informateur qui l’informe à l’instant T et au lieu bien-indiqué d’un bandit, des armes ou de la drogue (…) Il est redouté par tout le monde et pourtant, c’est parce qu’il a de bons informateurs » révèle-t-il, en invitant aux citoyens à une bonne collaboration avec les agents de sécurité.
De leur côté, les responsables locaux se sont engagés à accompagner les forces de l’ordre à tous les niveaux.
« C’est une synergie jusqu’au niveau du carré, secteur, quartier, commissariat central ou urbain » a rassuré Ousmane Traoré, chef de quartier de Sonfonia Gare 1.
Saisissant cette opportunité, le Général Bafoé a mis en garde contre tout agent qui sera pris en flagrant entrain de confectionner la pièce d’identité au-delà du prix officiel, c’est-à-dire 15 mille francs guinéens.
« La carte d’identité qui est à 15.000fg est vendue par certains jusqu’à 150 mille francs guinéens. Je dis bien et je le répète, il y a déjà des agents qui ont été ciblés et arrêtés. Ces gens-là seront déshabillés. Ils vont passer devant le conseil de discipline de la police, s’ils sont coupables des faits qui leur sont reprochés, ils vont être mis à la disposition du juge pour être jugés » a-t-il martélé.
Parmi les 4 commissariats centraux visités, celui de Ratoma bat le record de la saleté, selon le directeur général de la police nationale.
Mata Malick Madou