Santé : la situation de la fièvre lassa en guinée présentée  par sakoba keita

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Le directeur général de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire a annoncé dans une interview accordée à la rédaction de guineeactuelle.com ce mercredi 27 février 2018  qu’il n’y’a plus de cas de fièvre Lassa en Guinée depuis le décès du premier cas confirmé dans la préfecture de Mamou.

Selon Dr Sakoba Keita, directeur général de l’agence nationale de la sécurité sanitaire, tous les 15 cas suspects de la fièvre Lassa se sont révélés négatifs et aucun des 88 cas de contact recensés suite à la confirmation du premier cas de  la fièvre  n’a développé la maladie.

« On a recensé en tout près de 88 contacts à Mamou et Kissidougou.  Ils ont été suivis par nos équipes sur le terrain, et tous ses contacts sont sortis le 22 février dernier, et il n’y a pas eu de nouveaux contacts.  Cependant, on a eu une quinzaine de malades qui ont eu des saignements, notamment Kissidougou, Mamou, Conakry et même Labé que les gens pensaient que c’était Lassa. Tous ces cas se sont révélés négatifs dans nos laboratoire, et actuellement, il n’y a aucun cas suspect dans nos centres épidémiologiques » a déclaré Dr Sakoba Keita.

Cependant, le directeur de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire affirme que la Guinée est rentrée dans la phase de surveillance renforcée et qu’il faut attendre 42 jours pour déclarer que le pays est sorti hors de l’épidémie de Lassa.

« Vous savez, nous, pour dire qu’on est sorti de la turbulence de Lassa, il faudra 42 jours après le cas qui a été confirmé donc si vous compté les 42 jours à partir du 28 janvier, c’est ce qui se projette au 10 mars, donc si on n’a pas de cas en Guinée jusqu’au 10 mars, nous pourrons clôturer cette épisode de fièvre Lassa durant 2019 en ce premier trimestre. Pour le moment, on est en train de renforcer la surveillance surtout à Kissidougou, parce qu’au début, les gens l’ont confondu avec le palu et aussi avec la fièvre typhoïde. Donc, ils ont reçu des consignes que toute personne qui vient avec des signes de palu ou de typhoïde qui est résistant au traitement de ces maladies, ils n’ont qu’à penser à faire un prélèvement pour qu’on puisse vérifier si c’est pas un cas suspect de fièvre Lassa » a souligné  le directeur général de l’ANSS  qui demande à la population de « garder toujours le sens de l’hygiène que ça soit l’hygiène corporelle , l’hygiène de notre environnement  et aussi l’hygiène alimentaire.

Car, ajoute-t-il, les trois types d’hygiène-là, les font éviter à 75 à 80 % de nos maladies infectieuses.

Par ailleurs, Docteur Sakoba a indiqué qu’il y’a quatre termes de concept consacrés par l’OIM en période d’épidémie. Il s’agit du cas suspect qui présente des signes de la maladie, le cas confirmé qui désigne la personne suspecte dont le virus de la maladie a été confirmé au laboratoire , les non cas qui sont des cas suspects qui ne sont pas confirmés par le laboratoire et les contacts qui n’ont aucun symptôme, mais qui se sont approchés de près ou de loin d’un cas confirmé , et qui sont surveillés par des agents sanitaires au cas où ils présenteront des signes de la maladie.

Nantady Camara

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