Retard de l’installation des élus locaux : la requête introduite par l’ufdg en examen

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La Cour Suprême a ouvert, jeudi 28 novembre 2019, la requête introduite par le Président de l’UFDG contre le ministre de l’administration au sujet lié au retard de l’installation des conseillers et chefs de quartiers.

Au nom des avocats du Chef de file de l’opposition, Maitre Salifou Béavogui, a lors de l’audience expliqué les motifs de la requête pour des fins d’annulation, indiquant ne pas comprendre pourquoi les conseillers de quartiers et districts ne sont pas installés depuis la proclamation des résultats définitifs des élections communales, il y a bientôt deux ans.

« Rien ne peut plus justifier cet acte illégal. Je sollicite ainsi auprès de la Cour Suprême d’ordonner au Premier Ministre et au Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation de prendre les textes d’application nécessaires pour la désignation et l’installation des conseils de quartier et district conforment à l’article 100 du code électoral » a demandé Maitre Salifou Béavogui.

Pour appuyer son confrère, Maitre Thierno Souleymane Barry a indiqué par ailleurs que l’installation des chefs de quartiers et districts est une cause démocratique qui va au-delà des considérations politiques.

Par ailleurs, les avocats de la défense n’ont pas tardé à soulever l’irrecevabilité du dossier, brandissant l’argument selon lequel Cellou n’est pas la personne appropriée pour poursuivre dans cette affaire parce que dit-elle, ‘’ il n’était pas candidat aux élections communales’’.

« Une liste n’est pas synonyme d’une personne morale encore physique. Nous demandons alors plus de précision » soutiennent les avocats de la défense.

Après les plaidoiries de deux parties, le procureur a demandé également à la Cour de déclarer la requête du camp de Cellou Dalein Diallo irrecevable.

L’affaire est renvoyée au 26 décembre prochain pour la décision finale.

A suivre !

Mata Malick Camara

 

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