Présidentielle 2020 : la principale préoccupation des candidats non encore traitée

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La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), à travers la Cellule technique de suivi du processus électoral, a reçu, lundi 12 octobre 2020, l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus en cours pour, dit-on-on, faire le point sur les opérations électorales engagées dans le cadre des préparatifs de la présidentielle du 18 octobre prochain.

La distribution des cartes d’électeurs, la gestion globale du processus ainsi que d’autres questions diverses ont été épluchées par les différents protagonistes.

Pour le président de la Cellule technique de suivi, son institution reste fixée par son engagement qui consiste à faire des élections en Guinée, un processus inclusif, démocratique et transparent.

« Notre rôle est de faire de ce processus, un processus démocratique, inclusif et transparent. Nous nous attelons à cela (…..). Le taux de distribution des cartes électorales est de 90%. Toutes les urnes sont transparentes. L’isoloir sera utilisé pour respecter le caractère secret du vote », a confié Bakary Mansaré, président de la Cellule technique de suivi de la CENI.

A l’en croire, les bulletins uniques qui comportent les 12 candidats sont davantage sécurisés et l’encre indélébile a été renforcée.

« Les préoccupations relatives aux procès-verbaux sont légitimes. Le président de la CENI va prendre une décision dans les prochains jours pour satisfaire tout le monde. Pour ces procès-verbaux, nous allons nous adapter aux impératifs de la loi », a annoncé Bakary Mansaré.

S’exprimant au nom de tous les candidats en lice, Ibrahima Chérif Haidara, a laissé entendre que la CENI n’a pas jusque-là traité les préoccupations de 12 candidats liées à la fiabilité du processus.

« Nous avons suivi avec beaucoup d’intérêts les rapports des commissaires de la CENI. Mais je dois vous avouer que nous ne sommes pas encore rassurés. Car notre principale préoccupation à savoir les copies des procès-verbaux que nous sommes censés recevoir pour évacuer le contentieux et nous assurer une sécurité juridique n’est pas encore traité par la CENI. Donc, nous restons sur notre faim » a réagi Ibrahima Chérif Haidara.

A moins d’une semaine de l’élection, la CENI va-t-elle traiter ces préoccupations ?

www.guineeactuelle.com

 

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