R éclamé à cor et à cri par une partie de la classe politique et de la société civile, un cadre de dialogue inclusif a été institué, lundi soir, par un décret signé du président de la transition.
Au sein de la classe politique, certains acteurs se demandent désormais quelle est la forme qui va encadrer ce nouveau cadre de dialogue.
« Le cadre est en place, nous l’avons suivi hier. Ce qui reste à préciser, c’est qu’elle est la forme qui va encadrer tout cela ? Est-ce que c’est la centaine des partis politiques qui va se retrouver dans une même salle ? Ou bien comment ça va se faire», s’interroge Mohamed Cissé, responsable de la communication du Parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN) dans l’émission les Grandes Gueules de la radio Espace.
Même si, affirme-t-il, le cadre n’est pas défini tel que le PEDN l’a proposé, le parti de Lansana Kouyaté reste disposé à y prendre part.
« Nous sommes convaincus que dans un contexte de conflit, on ne vient pas avec des propositions arrêtées. Donc, il n’y a pas de pensée unique. Nous sommes disposés à venir discuter, et le reste pourrait s’améliorer au fil du temps. C’est qui est important est que les guinéens s’asseyent, qu’ils se regardent et qu’ils discutent de ce qui les concerne », a indiqué Mohamed Cissé.
A la question de savoir si la mise en place de ce cadre de dialogue n’aura pas d’incident sur la médiation entamée par la CEDEAO, le responsable de la communication du PEDN répond l’affirmative.
« Il n’y a pas de contradiction entre le cadre crée et la contribution d’un médiateur que nous appelons facilitateur externe (……) Donc, c’est bien possible que la CEDEAO continue à donner sa contribution… », assure-t-il.
La rédaction
