L ’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS) vient d’annoncer le recensement des chiens pour lutter contre la rage en Guinée. Ce recensement est couplé au démembrement des enfants de moins de 5 ans pour la campagne de vaccination contre la rougeole lancée ce vendredi 12 avril 2019 à Forécariah.
Selon le Directeur général de l’agence nationale de sécurité sanitaire, la Guinée enregistre chaque semaine près de 35 cas de morsure de chiens et un cas de rage mortel chaque mois.
L’ANSS, en partenariat avec le ministère de l’élevage et la FAO a lancé une campagne de recensement des chiens domestiques et errants en Guinée afin de les vacciner contre la rage d’ici la fin de l’année.
L’opération s’inscrit dans le cadre de l’application ‘’Wannel’’ qui signifie une seule santé environnementale et élevage.
« On a une situation très préoccupante vis-à-vis des chiens. Actuellement, nous avons 35 cas de morsures de chiens par semaine, au moins un cas de rage chaque mois. Le dernier cas est décédé à Nongo, à peine 4 jours, un jeune de 21 ans un chauffeur qui a arrêté son véhicule qui voulait uriner, un chien a couru pour venir le mordre et il a fait sa rage, jusqu’à présent, c’est quand tu es mordu qu’on va te faire vacciner. Pourquoi donc ne pas attaquer le chien qui mord et le faire vacciner par ce qu’il y a les deux types de vaccin, donc en commun accord avec l’élevage et la FAO, nous nous sommes dit qu’il faut recenser les chiens domestiques, pour les vacciner » a expliqué Sakoba Keita, directeur général de l’ANSS.
L’agence nationale de Sécurité a déjà commandé 2 mille doses de vaccin pour les chiens afin de prévenir la rage. Les chiens errants qui seront également recensés et vaccinés seront gardés dans des centres de rééducation de chaque villes ou préfectures de la Guinée.
« On va créer des centres de rééducation dans chaque préfecture, tous les chiens errants vont être ramassés pour les mettre dans des centres de rééducation, et il y aura des vétérinaires qui vont suivre ces chiens. Maintenant si quelqu’un veut un chien pour son gardiennage, il est sure que le chien qu’il va prendre dans le centre de rééducation est un chien en bonne santé, si on applique ça, nous pensons qu’on pourra réduire le nombre de chien » a-t-il ajouté, regrettant que la Guinée ignore le nombre de chiens vivants sur le territoire.
Nantady Camara