La réalité du système prostitutionnel en guinée

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En  Guinée, avec la montée de la pauvreté, la prostitution est devenue une réalité très  inquiétante. Le plus vieux métier du monde continue à prendre de l’ampleur  au sein de la société guinéenne. Ce qui parait plus inquiétant, c’est l’exercice de ce vieux métier par de jeunes filles mineures, entre 14 et 16 ans, victimes de pauvreté ou en quête gains faciles.

Dès le crépuscule, elles investissent les discothèques, les maquis, les grands carrefours de la place et même les bordures des plages. Le poids de la pauvreté obligeant, ces jeunes filles s’investissent dans la prostitution sous les regards impuissants de leurs parents. Elles doivent travailler pour assurer la popote familiale.

Victimes de la déscolarisation prématurée, n’ayant bénéficié d’aucune formation professionnelle, il n’y a pas d’autre alternative pour ces filles que la prostitution. Ne vous y trompez surtout pas ! Certaines étudiantes, face aux nombreuses charges liées aux études, pratiquent le métier de la prostitution.

Comment fonctionne la prostitution dans la cité?

Les filles s’exhibent dans des vêtements moulants qui laissent apparaitre leurs  formes, ou leurs monts de vénus, aguichant d’éventuels clients et provoquant leur libido. Ces filles travaillent dans un environnement prompt à la consommation abusive de l’alcool et du tabac. Les tarifs liés aux prestations sexuelles varient entre 30 000 et 50 000 GNF. Des allumeuses de clients solitaires ou autres amoureux du sexe. Allez y deviner le reste !

L’Etat guinéen n’a pris aucune mesure en place pour atténuer les dérives du système prostitutionnel en Guinée. Ce phénomène est effectivement le résultat d’une hausse généralisée de la pauvreté et d’une certaine démission, quoi qu’on dise, de l’autorité parentale.

Par Ibrahima Kalil Sylla

 

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