Grève du slecg : les deux secrétaires généraux divisés autour du sit-in de ce lundi 

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L es deux secrétaires généraux du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) ont eu des avis différents, samedi 24 novembre 2018, au tour des actions à mener pour la suite de leur mouvement de grève. 

Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG, fort du soutien du plus grand nombre des enseignants présents lors de l’Assemblée de ce samedi, a réitéré son appel à maintenir le sit-in prévu pour ce lundi 26 novembre 2018 devant le département de l’éducation à Kaloum.

Contre toute attente, c’est son adjoint, Oumar Tounkara qui a proposé, en lieu et place de ce sit-in, une mobilisation de tous les enseignants pour accompagner leurs camarades qui doivent comparaitre ce même lundi au tribunal de première instance de Kaloum.

 «Nous devons prendre notre destin en main dans le combat que nous menons. Nous devons nous comporter en intellectuel pour éviter les faux pas, déjà beaucoup de nos camarades sont en prison, je ne cherche pas à vous décourager, mais à mon avis, on doit obtenir d’abord la libération de nos camarades qui sont en prison. Aujourd’hui, il n’y a  pas plus chère que la liberté. Partons en grand nombre et dans la discipline lundi  au tribunal » a proposé Oumar Tounkara, secrétaire adjoint du SLECG.

Une proposition qui n’a pas été du goût d’Aboubacar Soumah. Et il l’a fait savoir en demandant à ceux à ceux qui ne veulent pas poursuivre le combat de démissionner.

«  Il n’y a pas de bataille sans conséquences, si vous avez peur des intimidations, des bastonnades et de la prison, alors qu’on arrête le combat. On a décidé de faire un sit-in. Pourquoi on revient dessus, ceux qui ne sont pas prêts à nous suivre peuvent démissionner » a-t-il rétorqué.

Nantady Camara

 

 

 

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