Grève des enseignants en guinée : des élèves en colère envahissent  les rues de conakry (bilan un mort et des véhicules endommagés).

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Depuis sept heures du Matin de ce Lundi 20 Novembre 2017, les élèves des Lycées et Collèges de la Capitale Guinéenne, Conakry, et certaines préfectures environnantes, notamment Dubréka et Coyah, ont   envahi   les quartiers et les grands artères, bloquant parfois la circulation routière.  Des jets de pierre ont été constatés et autres échauffourées avec les forces de l’ordre ont été constaté à différents endroits de regroupement des élèves et lycéens.

Ces jeunes manifestants accusent le Gouvernement du Professeur Alpha Condé de n’avoir pas voulu accepter de dialoguer avec les syndicats des enseignants afin de trouver des solutions adéquates devant aboutir à la   suspension de la grève par les syndicalistes. Ils dénoncent également le fait que plusieurs jours après le mot d’ordre de grève des syndicats, beaucoup d’enseignants ont refusé de dispenser les cours

Les différentes manifestations se sont  malheureusement soldées par la mort en fin de journée d’un collégien, et plusieurs véhicules appartenant à des particuliers ont été endommagés   par des manifestants en colère.

En milieu d’après-midi encore, la ville de Conakry est restée complètement paralysée par la grève dite des enseignants.L’urgence de rétablir l’ordre public a amené les autorités à déployer les forces de sécurité (Policiers et gendarmes) au niveau de la plupart des grands carrefours de Conakry.

Fait plus marquant de la manifestation des élèves contre les autorités administratives de la Guinée, un   groupe d’élèves très en colère a voulu prendre d’assaut le domicile privé du ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’éducation civique à Yimbayah dans la commune Urbaine de Matoto. Il aura fallu l’intervention rapide des forces de l’ordre pour les repousser et éviter ainsi le saccage de la maison du ministre.

En bref, les activités de la   journée du lundi 20 Novembre ont été fortement ralenties du fait de l’occupation par les manifestants des principaux carrefours de la capitale.

Sylla Ibrahima Kalil Pour guineeactuelle.com

 

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