Elections locales au cameroun : boycott de la sphère politique anglophone

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P révues pour début 2020, l’union du peuple n’est pas effective au pays dirigé par Paul Biya. Le SDF, principal parti anglophone, entend s’inscrire aux abonnés absents.

Si cette position ne change pas jusqu’à l’ouverture des bureaux de vote, ce serait un grand désaveu. L’année 2019 a été marquée au Cameroun par la fronde de la partie anglophone. Malgré un dialogue national à l’image de la Guinée afin de concilier les efforts et divergences autour de la gestion du Cameroun, le constat est là : le pouvoir central est récusé par le SDF.

Le parti numéro 1 de l’opposition, cadre référentiel des anglophones, a déclaré ne pas vouloir participé aux élections du 9 février 2020.

Pourtant, il y aura de façon couplée, les législatives et les municipales. En tout, 360 mairies à conquérir et 180 sièges parlementaires ouverts. Ce boycott est inspiré sur une chose : la modification unilatérale du code électoral.

Les concertations qui ont été faites à cet effet auraient zappé les leaders politiques du Cameroun anglophone. C’est ce qui ressort de l’argument avancé pour motiver le boycott des élections.

On attend de voir si cette décision aura un impact sur la tenue du scrutin alors que depuis plus de deux ans, les velléités séparatistes ont repris du poil de la bête au pays de Samuel Eto’o.

Idrissa Keita

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