Education : la grève n’est que suspendue, selon soumah

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A près la signature de l’accord de sortie de crise, le leader du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée ( SLECG) a,  lors de l’assemblé générale de ce samedi 12 janvier 2019, tenu à préciser que leur mot d’ordre de grève n’est que suspendu.

Selon Aboubacar Soumah, ils n’hésiteront pas à déclencher une nouvelle grève si le gouvernement traine les pas dans l’application de l’accord de sortie de crise. Le recensement se fera avec le gouvernement, mais piloté par le SLECG.

« Nous avons insisté là-dessus. Reprenons les cours. Mais soyez prêts. Nous allons encore déclencher la grève si nous constatons  une mauvaise volonté de la part du gouvernement », a-t-il prévenu.

Poursuivant, il a promis de veiller au grain pour que les fictifs soient extirpés du fichier des enseignants.  Avant que la mission n’arrive, chaque établissement doit fournir une liste exhaustive de tout le personnel.

« Ceux qui tirent profit de la présence des fictifs ne tarderont pas d’entrer dans la danse », a averti M. Soumah.

Sur la même lancée, M. Soumah a fait savoir que le gouvernement va distribuer à des gens des actes de prise de service, de mutation pour que ces derniers puissent se présenter à la place des fictifs.

« Il va falloir qu’on soit vigilant pour déceler tous les cas frauduleux », a-t-il insisté, avant de lancer: « Nous devons prendre toutes les dispositions pour que seuls les enseignants qui seront effectivement en fonction puissent être recensés pour bénéficier de salaires. Nous y veillerons. Parce que par le passé, l’éducation était devenue une porte d’entrée à la fonction publique. Tous ceux qui ont migré par-là, nous devons décanter toutes ces situations. Tous ceux qui sont morts et qui continuent à recevoir des salaires doivent être détectés ».

BARRY Ibrahima

 

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