Durée de la transition trouvée en guinée : sa mise en œuvre pose-t-il problème ?

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E n séjour à Conakry depuis le 16 octobre dernier, les experts de la CEDEAO et ceux de la Guinée ont conjointement développé un chronogramme consolidé de la transition étalé sur 24 mois, a annoncé, vendredi 21 octobre 2022, l’organisation sous-régionale dans un communiqué.

Peu après la publication du rapport final de la mission, le chef de la junte militaire a indiqué dans un discours prononcé à la télévision nationale que ce chronogramme commence à partir du 1er janvier 2023, en rappelant en gras les dix points contenus dans ledit chronogramme, qui se présente comme suit :

  • Le recensement général de la population et de l’habitat,
  • Le recensement administratif à vocation d’état-civil,
  • L’établissement du fichier électoral,
  • L’élaboration de la nouvelle Constitution,
  • L’organisation du scrutin référendaire sur la nouvelle constitution,
  • L’élaboration des textes de lois organiques,
  • L’organisation des élections locales et communales,
  • L’organisation des élections législatives,
  • La mise en place des institutions républicaines issues de la nouvelle Constitution
  • L’organisation de l’élection présidentielle.

 Au même moment, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), saluant le résultat des travaux que les experts de l’institution sous-régionale et la Guinée ont conjointement trouvés, a précisé que ce chronogramme va être soumis pour approbation à la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, qui décidera de la date du commencement de sa mise en œuvre.

Ces deux positions sur la mise en place en œuvre de ce chronogramme viennent incontestablement semer la confusion dans l’interprétation de cet accord.

A suivre !

La rédaction

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