L e bilan de l’incendie au dépôt d’hydrocarbures de Kaloum, survenu dans la nuit du 17 au 18 décembre dernier, continue de s’alourdir.
Selon le dernier bilan fourbi par le gouvernement guinéen, ce drame a fait 23 morts, un nombre important des disparus et plus de mille ménages affectés.
“ A ce jour, nous déplorons 23 cas de décès dont 16 dépôts de corps parmi lesquels 10 cas ne sont pas encore identifiés. De nombreuses déclarations font état d’un nombre important de disparus. Les investigations de clarification sont en cours” , précise le gouvernement, qui indique que “les services de santé et ceux de l’environnement font état d’une propagation de particules en suspension provoquant parmi des personnes consultées des troubles respiratoires, d’audition, de la vision et des céphalées. Ces patients sont pris en charge immédiatement dans nos structures sanitaires spécialisées”.
S’agissant des dommages matériels, le gouvernement indique que des bâtiments dans la zone impactée sont fragilisés et présentent des risques pour les habitants.
“La commission d’évaluation du sinistre a entamé le recensement des dégâts physiques provoqués par l’explosion. (….) Le dernier recensement effectué par une équipe mixte de services sociaux a dénombré environ 1.100 ménages affectés et pris en charge”, assure-t-on dans ledit communiqué.
Ainsi, plusieurs dispositions et recommandations sont formulées face à cette situation.
Il s’agit :
1) Le port du masque est obligatoire dans la commune de Kaloum;
2) Les personnes évacuées ne doivent pas regagner leurs habitations jusqu’à nouvel ordre:
3) L’approvisionnement des populations en gasoil sur l’ensemble du territoire national se poursuit;
4) La circulation des camions-citernes est soumise à une escorte sécurisée et un ordre de mission;
5) La zone impactée du sinistre reste fermée au public, pour des raisons de sécurité et d’enquêtes, à l’exception des services spécialisés;
6) Pour une meilleure coordination dans la remise de dons et des contributions, un communiqué sera diffusé à cet effet.
Par ailleurs, le numéro 1016 reste ouvert pour tous les cas d’urgence en lien avec ce drame.
