Les négociations entre le gouvernement et les syndicats viennent d’être à nouveau suspendus au ministère de la fonction publique. Les raisons de cette énième suspension font suite à l’état de santé très critique du président de la commission de négociation, Mamadou Mansaré, porte-parole de l’inter-centrale CNTG-USTG qui a été vite retiré de la salle avant d’être transporté d’urgence dans un centre hospitalier de la place pour des soins.
Juste après son admission dans à l’hôpital, le syndicaliste Alpha Mamadou Diallo s’est confié à la presse en ces termes : « nous avons constaté que l’état de santé du président ne s’est pas amélioré, il était là avec nous, vous avez constaté qu’on était obligé de le faire transporter d’urgence. C’est un peu difficile, on est dans l’émoi. Alors on a demandé un report jusqu’au mardi matin à 10 heures. Mais la grève continue », indique-t-il.
Jusqu’où iront-ils dans leur combat de faire plier le gouvernement à revoir à la baisse le prix du carburant ? La question taraude encore les esprits. Et pour beaucoup d’observateurs l’état critique de ces syndicalistes s’explique par l’impact du gaz lacrymogène qu’ils ont reçu il y a quelques jours à la bourse du travail.
Tomou TRAORE
