Crise dans le système éducatif guinéen  : un espoir pour une sortie de crise

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A près un mois de grève dans le système éducatif guinéen, les protagonistes pourraient se retrouver encore au tour de la table pour mettre fin à la crise. C’est du moins, l’essentiel de la dernière sortie faite par le  Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG).

S’exprimant, samedi 03 novembre 201,  lors de l’assemblé générale du SLECG, Aboubacar Soumah a indiqué que des démarches sont en cours dans ce sens.

« Il nous a été demandé d’accepter de procéder à l’identification de tous les enseignants, parce qu’on ne peut pas demander un salaire décent et que tout le monde perçoive le même salaire. Donc, il faut faire une décantation avant d’augmenter les salaires. Nous leur avons dit qu’il n’y aura pas de recensement. Nous sommes d’accord que ce n’est pas tout l’effectif de l’éducation qui pourrait recevoir les 8 millions GNF. Mais il faut que l’accord soit signé, qu’on ait ce que nous demandons avant de procéder au recensement. Ça été notre proposition », a expliqué Aboubacar Soumah.

Dans son compte-rendu, le secrétaire général du SLECG a indiqué aux enseignants présents que la délégation syndicale a accepté que le gouvernement revienne lundi avec leur proposition..

« Si la proposition qui nous sera faite est consistante, nous allons accepter de signer le protocole d’accord pour que le paiement commence en janvier avec effet rétroactif. Cela est techniquement possible », a-t-il ajouté.

BARRY Ibrahima

 

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