Crise au soudan : démission du conseil militaire réclamée

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Malgré le départ d’Omar El Béchir, le peuple reste sur sa logique d’alternance. Les militaires sont sommés de libérer le pouvoir malgré leur bonne volonté apparente.

Alors que le Président déchu a été transféré vers une prison de Khartoum, la rue reste mobilisée. Le Conseil militaire actuellement au pouvoir a indiqué qu’un gouvernement civil prendrait le pouvoir. Sauf que le peuple souhaiterait voir les porteurs d’uniformes hors de la gestion des affaires.

Pour montrer leur bonne foi, le Procureur général a été limogé. Mieux, Omar El Béchir est du côté de la prison de Kober au Nord de la capitale.

Concentrant tous les pouvoirs, la réflexion est en cours pour un éventuel transfert de l’ancien Président à la CPI. Le QG de l’armée est envahi alors que l’opposition a été sollicitée pour que le nom du Premier Ministre soit désigné.

Les choses pourraient avancer, car l’Union Africaine est entrée dans la danse. Elle brandit des sanctions afin que le retour à l’ordre constitutionnel soit effectif avec une transition composée de civils.

Les heures à venir nous situeront sur la succession mitigée d’Omar El Béchir.

Idrissa Keita

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