Une Assemblée citoyenne sur le rôle et la responsabilité de la femme dans la démocratie s’est tenue ce samedi 23 mars 2019 à la maison des associations et ONG de Guinée.
L’objectif de cette assemblée citoyenne était d’expliquer aux femmes et aux jeunes en langues nationales leurs droits et devoirs en démocratie. Cette rencontre a également permis à une dizaine de femmes présentes à la rencontre de comprendre cette notion de démocratie en vue de participer au développement du pays.
L’Assemblée a été animée par Asmaou Barry et Fatoumata Chérif, respectivement présidente de l’Association des professionnelles africaines de la Communication et initiatrice de la Campagne Selfi déchet.
« La place de la femme dans la démocratie est très primordiale. Sur le plan politique, les femmes apportent beaucoup pendant la campagne, mais une fois que les politiques publiques sont mises en place, elles ne sont pas intégrées, donc les femmes sont les victimes du pouvoir alors qu’elles contribuent à assoir les bases de la démocratie. La notion de démocratie est peut être méconnue au niveau des femmes alors qu’elles le font tous les jours, parce que les femmes lors qu’elles ne sont pas contentes, elles ont les manières de le manifester, lorsqu’elles veulent lutter contre un fléau, elles ont des manières de le faire, mais peut être qu’elles n’ont pas compris qu’elles le font dans le cadre de la démocratie » a déclaré Fatoumata chérif, activiste et présidente de l’ONG Femme Pouvoir et Développement par ailleurs l’initiatrice de Campagne Selfi déchet.
L’APAC-Guinée est également l’une des initiatrices de cette Assemblée générale dans le cadre de la célébration du mois de mars consacré à la femme.
Cette association de femmes journalistes a aussi formé ce samedi des jeunes filles évoluant dans des associations en herbes sur les techniques de base de la vie associative.
« Il faut les préparer déjà à comment l’association doit fonctionner, comment conduire une réunion productive par exemple, comment il faut négocier avec les partenaires, entre nous-même, entre association, le leadership également( …) nous en tant qu’association de femmes journaliste, nous pensons qu’il est utile de partager ces connaissances, c’est pourquoi nous avons organisé cette formation pour ces jeunes filles et de l’autre côté, nous partageons des connaissances et des informations avec nos concitoyennes de nos quartiers et qui ne sont pas forcement au même niveau d’informations que les femmes élites entre guillemets qui sont dans les bureaux » a indiqué Asmaou Barry, présidente de l’association des professionnelles africaines de la communication.
Nantady Camara
