L ‘honorable Aboubacar Sidick Fomba, porte-parole du COREMA a chargé Jean Luc Mélenchon pour sa récente sortie médiatique au sujet de la force BHARKHANE. Le parlementaire connu pour son dynamisme communicationnel n’est pas allé du dos de la cuillère.
« J’ai appris avec indignation les propos de monsieur Jean Luc Mélanchon sur le renvoi de l’armée française colonialiste et incapable de notre territoire exigeant des explications. Je rappelle que ce n’est pas une première fois qu’il se livre à de telle manœuvre. La dernière date du renvoi de l’ambassadeur de la France du Mali conformément à la convention de Viennes sur la diplomatie ».
Jean Luc Mélenchon a été invité à comprendre » que nous ne sommes plus dans le protocole de la conférence de Berlin encore moins au 1er Mai 1898 » selon l’honorable Fomba.
Aussi, il prévient l’ex candidat à Présidentielle de France, que le Mali ne marche plus selon les accords coloniaux et que les autorités actuelles du Mali ne sont pas des lèche-bottes à la solde de la France comme c’était le cas dans un passé très récent : l’Exécutif et le législatif du moment sont plutôt au service du vaillant peuple Malien.
Enfin, le numéro 2 du COREMA rappelle que le Mali évolue désormais sur 3 principes : le respect de la souveraineté, du choix stratégique des autorités Maliennes ainsi que l’intérêt du peuple Malien.
Rejetant toute tutelle ou ingérence de l’hexagone dans les affaires du MALIBA, il fera la leçon en ces termes :
« J’invite Monsieur Jean Luc Mélenchon à faire face à la souffrance du peuple français la raison de son élection à l’Assemblée nationale et aux bavures de la junte française au pouvoir en Iran, à la Centrafrique et en Ukraine. L’armée française a été malproprement renvoyée du Mali par les autorités maliennes et sur la demande du peuple Malien à cause de son impuissance, de son incapacité, de son inefficacité et de son soutien et ses relations incestueuses avec les terroristes et certains groupes armés séparatistes pendant 10 ans. Cette armée française a plutôt sa place en Ukraine par devoir de voisinage qu’au Mali ou au Sahara ».
Aussi , l’influent parlementaire a exigé de la MINUSMA et le pouvoir français au à présenter des excuses publiques au peuple du Mali et à son armée au lieu de continuer dans leur manœuvre de déstabilisation accusant l’armée Malienne de violation des droits de l’homme pour cacher leur impuissance depuis 2013.
Idrissa Keita
