Afrique centrale : la chambre de l’énergie soutient le forum des affaires de l’énergie

Publicité

J OHANNESBURG, Afrique du Sud, 6 septembre 2022/ — En 2022, il est impératif pour l’Afrique de donner la priorité à la coopération et à la collaboration régionales si le continent veut atteindre son objectif de faire disparaître la pauvreté énergétique d’ici 2030.

Pour les nations productrices et non productrices, s’attaquer ensemble à la crise énergétique permettra non seulement de garantir l’accès de tous les habitants du continent à l’électricité, mais aussi d’inaugurer une nouvelle ère de croissance socio-économique, une ère qui apportera de nouveaux niveaux de création d’emplois, d’industrialisation et de sécurité énergétique.

Dans le cadre de la coopération régionale, la Chambre africaine de l’énergie (African Energy Chamber, AEC) est fière de soutenir officiellement le prochain Central Africa Business Energy Forum (CABEF), qui aura lieu les 8 et 9 septembre 2022 à Doula, au Cameroun. Sous le thème « Construire des infrastructures pétrolières et gazières pour mettre fin à la pauvreté énergétique en Afrique centrale d’ici 2030 », l’édition de cette année du CABEF réunira les acteurs de l’énergie et les décideurs de la sous-région d’Afrique centrale pour discuter des défis et des opportunités dans le secteur florissant des hydrocarbures de la région.

Dotés d’importantes ressources pétrolières et gazières, les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) ont un potentiel de production énergétique exceptionnel. Cependant, en raison du vieillissement des infrastructures et du faible niveau d’investissement dans l’ensemble des chaînes de valeur du pétrole et du gaz, les taux d’accès à l’énergie dans la région sont restés faibles et la croissance économique limitée. En 2022, alors que les pays de la CEMAC cherchent à inverser cette tendance, des forums tels que le CEBAF 2022 seront essentiels, car ils représentent la meilleure plateforme où se tiendront des discussions sur la manière de stimuler les investissements pour une exploration et une production optimale de pétrole et de gaz et de faire disparaître une fois pour toutes la pauvreté énergétique.

Bien que la coopération régionale soit essentielle, le manque d’investissements adéquats dans l’ensemble de la chaîne de valeur du pétrole et du gaz, ainsi que les règles de change improductives et dissuasives pour les investissements introduits par la Banque des États de l’Afrique centrale continuent de limiter le commerce et la monétisation de l’énergie, ainsi que le flux d’investissements énergétiques dans la région. Si l’on n’y remédie pas, ces politiques empêcheront tout progrès significatif dans la lutte contre la pauvreté énergétique. Le CEBAF 2022 représentant le lieu de rencontre officiel où les leaders régionaux de l’énergie peuvent discuter des défis tels que ceux que ces politiques apportent, l’AEC plaide fortement pour la révision de ces politiques afin d’assurer le développement durable et le commerce transfrontalier des ressources énergétiques.

« Les pays de la CEMAC ayant pour objectif de parvenir à l’accès universel à l’électricité ainsi qu’à l’indépendance et à la sécurité énergétiques, les vastes ressources pétrolières et gazières encore inexploitées de la région offrent non seulement une opportunité d’atteindre ces objectifs, mais seront également essentielles pour améliorer la sécurité énergétique régionale et la croissance socio-économique », déclare NJ Ayuk, le président exécutif de l’AEC, ajoutant que « la CABEF constitue une plateforme idéale où les dirigeants de la CEMAC peuvent discuter de contrats d’investissement avec des parties continentales et internationales, ouvrant ainsi la voie à la croissance de l’industrie et à l’utilisation optimale des ressources locales pour la croissance du PIB. Nous espérons voir des discussions autour de l’amélioration de la coopération entre les pays de la CEMAC afin d’aborder les principaux obstacles du secteur de l’énergie, notamment le manque de financement et les lacunes en matière d’infrastructure dans les secteurs en amont, intermédiaire et en aval. »

Avec Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre des Mines et des Hydrocarbures de la Guinée équatoriale, qui a lancé le Central African Pipeline System (CAPS) lors du salon MSGBC Oil, Gas & Power 2022 la semaine dernière, une nouvelle ère de croissance du marché régional se profile à l’horizon. Pour les producteurs matures comme la République du Congo et la Guinée équatoriale, le CAPS reliera ces pays aux marchés régionaux, tandis que pour les producteurs émergents comme le Gabon, le Cameroun, la République centrafricaine et le Tchad, c’est l’occasion d’exploiter de nouvelles réserves tout en renforçant leurs propres exportations d’hydrocarbures. Avec l’introduction du CAPS – qui devrait être présenté à la CABEF par les ministres de l’énergie concernés – de nouvelles opportunités de création d’emplois, de participation accrue des jeunes et d’implication des entreprises de services locales se profilent.

« Il est impératif, maintenant plus que jamais, d’avoir une région dotée d’un pipeline. Le CAPS vise à faire exactement cela, en connectant la région riche en ressources tout en apportant de nouvelles opportunités pour les jeunes dans le domaine de l’énergie. Pour la CEMAC et le continent africain dans son ensemble, l’amélioration de la participation des jeunes sera essentielle pour lutter contre la pauvreté énergétique et stimuler la croissance socio-économique », a poursuivi M. Ayuk.

Les opportunités introduites par le CAPS ne seront que plus stimulées par l’ensemble des compagnies pétrolières actives dans la région.

Des acteurs régionaux et internationaux tels que TotalEnergies, ExxonMobil, Perenco, bp, Vaalco, Eni, BW Offshore, Kosmos Energy, Tower Resources et Chevron, déjà bien implantés dans la région, représentent des partenaires clés pour les producteurs régionaux. En menant des campagnes d’exploration, en mettant en ligne de nouvelles plateformes de production tout en améliorant les développements d’infrastructures et les exportations, ces entreprises ont et continuent de renforcer le secteur énergétique centrafricain. Aujourd’hui, alors que la région consolide sa position en tant que marché pétrolier et gazier de premier plan, l’engagement continu de ces entreprises sera essentiel pour débloquer l’avenir du secteur énergétique africain.

SOURCE : African Energy Chamber

Publicité