L e Président-Directeur Général du Bureau de Consultation, d’Enquête Interne et de Perfectionnement (BCEIP), Mansa Moussa Sidibé, a répondu, mercredi 12 novembre 2025, aux accusations diffusées sur les réseaux sociaux par un blogueur se présentant sous le nom de Destiny Nigeria Camara.
Ce dernier a affirmé que le BCEIP aurait « rompu les contrats de plusieurs employés de Mota Engil à Beyla » et « encouragé une révolte contre le Président Mamadi Doumbouya ».
Des allégations que le PDG du BCEIP rejette catégoriquement, dénonçant une campagne de désinformation visant à ternir l’image d’une institution qui œuvre exclusivement pour la jeunesse guinéenne et pour le développement du pays.
Ancien ministre de la Pêche et Inspecteur Général du Travail, aujourd’hui membre de la Commission des Lois du Conseil National de la Transition (CNT), Mansa Moussa Sidibé est une figure connue du monde du travail en Guinée.
Fort de plusieurs décennies d’expérience dans les instances internationales, il rappelle avoir siégé au Bureau International du Travail, au Conseil d’administration du CRADAT à Yaoundé, ainsi qu’à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale et à plusieurs unions professionnelles africaines.
C’est au cours de ces missions qu’il découvre, dès 1996, le rôle crucial des bureaux de placement et de perfectionnement professionnel dans d’autres pays africains. Inspiré par ce modèle, il fonde le BCEIP pour répondre aux besoins du marché de l’emploi guinéen.
Créé pour « aider les jeunes à trouver un emploi et à améliorer leurs compétences », le BCEIP se positionne comme un intermédiaire entre les entreprises et les demandeurs d’emploi.
Le bureau accompagne aussi bien les sociétés privées que les services publics, notamment dans les domaines des mines, de l’hôtellerie, des banques et de l’agro-industrie.
Afin de renforcer l’efficacité de ses recrutements, le PDG a récemment lancé le BCEIP Academy, une structure dédiée à la formation pratique des jeunes diplômés pour les préparer aux exigences du monde professionnel.
« Nous avons constaté que beaucoup de jeunes avaient les connaissances théoriques, mais manquaient de pratique. L’Académie leur offre une mise à niveau pour mieux servir les entreprises qui les emploient », explique M. Sidibé.
« Nous n’avons jamais exploité ni révolté la jeunesse »
Face aux accusations de rupture abusive de contrats à Beyla, le PDG a tenu à clarifier un certain nombre de faits.
« Toutes les entreprises impliquées dans le projet Simandou recrutent pour des travaux précis. Quand une phase se termine, le contrat correspondant prend naturellement fin. Ce n’est pas une rupture, mais l’aboutissement normal d’un contrat à durée déterminée », a-t-il précisé.
Le BCEIP, selon son directeur, applique trois types de contrats — à durée déterminée, indéterminée ou à temps lié à un projet.
« Nous sommes une société de gestion des ressources humaines. Quand un projet se termine, nous réaffectons les travailleurs à d’autres missions. C’est notre rôle », précise M. Sidibé.
Concernant les travailleurs supposément « licenciés », Mansa Moussa Sidibé a ajouté que certains d’entre eux n’avaient jamais été employés par le BCEIP, dénonçant des manipulations orchestrées sur les réseaux sociaux.
« Celui dont on a vu la photo n’a jamais travaillé pour nous. Il s’agit clairement d’une opération de désinformation», insiste-t-il.
L’attachement du BCEIP aux idéaux du Président Doumbouya
Le PDG du BCEIP s’est montré ferme face aux insinuations selon lesquelles son bureau chercherait à nuire au Chef de l’État.
« Il est inconcevable de dire que le BCEIP agit contre le Président Mamadi Doumbouya. C’est grâce à lui que la Guinée connaît aujourd’hui une stabilité et un développement sans précédent. Je ne peux pas être contre celui qui m’a honoré et qui œuvre pour le bien du peuple », a-t-il déclaré.
L’ancien ministre rappelle que sous la Transition actuelle, « la Guinée connaît des avancées notables dans les infrastructures, la sécurité et la gouvernance ».
« Aujourd’hui, on peut voyager de Conakry à N’Zérékoré ou à Koundara sans craindre pour sa sécurité. Cela, c’est l’œuvre du président Mamadi Doumbouya »,
Une institution au service de la jeunesse et du pays
Au-delà des accusations, le BCEIP revendique un bilan concret au service de la jeunesse guinéenne ( accompagnement des jeunes diplômés, octroi de terrains, facilitation d’accès au logement et contribution à la fiscalité nationale).
« Nous payons nos taxes, nous finançons des formations, et nous aidons même certains employés à acquérir des véhicules ou des parcelles. Ce bureau n’a pas été créé pour s’enrichir, mais pour aider les jeunes à s’élever », a insisté le PDG.
Il a enfin annoncé avoir mandaté un avocat pour examiner les diffamations relayées en ligne et prendre les mesures nécessaires « afin que la vérité soit rétablie et que l’honneur du BCEIP soit préservé ».
En réaffirmant son engagement envers la jeunesse guinéenne et le leadership du Président Mamadi Doumbouya, Mansa Moussa Sidibé entend défendre la mission du BCEIP contre toute tentative de manipulation.
« Le BCEIP agit pour le peuple, par la volonté du peuple et aux côtés du pouvoir du peuple », a-t-il conclu.
Alpha Binta Diallo pour www.guineeactuelle.com


