S oumaila Cissé est depuis peu aux mains de bandits armés. Son ombre a plané sur la législative qui s’est tenue au Mali malgré le contexte socio-sanitaire délicat.
Le Chef de file de l’opposition parlementaire du Mali était en campagne électorale dans une zone d’insécurité sans un dispositif sécuritaire de haut niveau lorsque sa délégation fut attaquée. Un élément de sa garde rapprochée a même perdu sa vie.
Au-delà de son statut de Chef de file de l’opposition, de chef de parti politique, Soumaila Cissé est aussi ancien Ministre de la République et l’ex Président de la Commission de l’UEMOA. Ne parlons même pas de sa présence en finale aux 3 dernières présidentielles du Mali à l’image de son homologue de Conakry qui en a 2.
Vu le contexte sécuritaire au Mali, Soumaila Cissé, Chef de file de l’opposition parlementaire, devrait bénéficier du même dispositif sécuritaire que les Présidents des Institutions, qui font des déplacements dans toute zone à risque.
A titre d‘information, le candidat du RPM (parti présidentiel) a été enlevé à Nianfunké précédemment. Il fut libéré et a reçu la visite du député sortant des lieux, qui reste introuvable. Qu’il soit en mission de l’Etat ou politique SOUMY doit être bien gardé, car il reste une cible potentielle pour les acteurs de l’économie des otages. A noter que son statut de Chef de file de l’opposition parlementaire, lui confère un rang de Ministre.
Au demeurant, l’opposition malienne incarnée par le Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD) a tiré sur le pouvoir en tenant le gouvernement pour responsable de ce qui est arrivé à Soumaila Cissé, étant donné que cinq autres candidats furent attaqués et dépouillés de leurs biens.
L’heure est donc à la consternation, car tous les candidats et leaders votant lors de la dite élection ont rendu un hommage au Président de l’URD qu’on espère revoir saint et sauf.
Idrissa Keita
