A vec la pandémie de covid-19, l’Afrique a enregistré en 2020 sa pire récession économique depuis 50 ans. Cette année, les perspectives économiques sont plus optimistes, notamment en Libye, pays pour lequel la BAD table sur une croissance économique de 37,5%, la plus forte du continent.
Dans son rapport sur les perspectives économiques africaines en 2021, la Banque africaine de développement (BAD) a indiqué que les économies africaines devraient progressivement se remettre des effets de la pandémie de covid-19. Pour cette année, l’institution s’attend à une reprise de la croissance moyenne du continent à 3,4% du PIB, contre une contraction de -2,1% l’année dernière.
Selon l’institution, toutes les économies africaines devraient renouer avec une croissance économique positive. Parmi elles, 11 connaîtront une croissance économique supérieure ou égale à 5%, dont 10 seront au-dessus de 5%.
Après une contraction de -60,3% de son économie en 2020, la Libye devrait enregistrer cette année, la croissance économique la plus forte du continent, soit 37,5%. Selon la BAD, cette hausse sera portée par la « reprise de la production de pétrole en novembre 2020 qui pourrait atténuer l’effet de la baisse des prix » tout en améliorant les soldes du budget et du compte courant.
La deuxième plus forte croissance qu’enregistrera l’Afrique en 2021 sera celle de Djibouti pour lequel la BAD table sur un chiffre de 9,9%. Il sera suivi du Botswana et de l’île Maurice (7,5% chacun), du Niger (6,9%) de la Côte d’Ivoire (6,2%), de l’Erythrée (5,7%), de la Guinée (5,6%), du Burkina Faso et du Sénégal (5,1% chacun).
D’un point de vue régional, c’est l’Afrique du Nord qui prendra le leadership de la croissance africaine en 2021, avec un taux moyen attendu à 4% par la BAD. Elle sera suivie de la région australe (3,2%) à égalité avec l’Afrique centrale (3,2%). Vient ensuite l’Afrique de l’Est avec une croissance attendue à 3% tandis que l’Afrique de l’Ouest ferme la marche avec 2,8% de croissance.
Rappelons qu’au total, la Banque estime que les gouvernements africains ont besoin d’un financement brut supplémentaire d’environ 154 milliards d’USD en 2020/2021 pour répondre à la crise engendrée par la pandémie de covid-19.
Agence Ecofin