N’zérékoré : elie et ses coaccusés condamnés

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A rrêtés à Guékédou pour participation délictueuse à un attroupement, coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité de travail d’au moins 20 jours, violences, voies de fait, destruction, injures publiques et complicité, Elie Kamano et ses 22 coaccusés ont été condamnés,  mardi 14 janvier 2020, par le TPI de NZérékoré.

Elie a pris 6 mois de prison assortis de sursis, six autres prévenus ont écopé de 3 mois de prison avec sursis également. Emmanuel Tonguino, vice-président du cadre de concertation de Guéckédou, lui a pris un an de prison et une amende d’un million de francs. Les 18 autres ont été relaxés par le tribunal pour délit non constitué.

Au téléphone, l’un des avocats d’Elie, Maitre Siba Michel Kolié dit que son client a été transféré à N’zérékoré sans qu’il ne soit informé.

« Si Elie et ses amis devaient être transférés, cela devait être Macenta d’où relève Quékédou territorialement, mais pas NZérékoré ne relève pas » déplore-t-il.

Peu après le verdict, Elie Kamano s’est  dit heureux d’être aux côtés de ses amis, ses frères, et sa famille de N’zérékoré en compagnie du vice coordinateur du FNDC, Monsieur Cécé Théa.

« Vous êtes battu et chaque fois qu’on dise aujourd’hui, on n’a une audience, vous venez massivement au tribunal pour nous soutenir. Ils ont dit, si on restait à Guéckédou, qu’on avait les moyens de payer les enfants de les amener au tribunal pour nous acclamer. C’est pourquoi, ils ont délocalisé notre jugement. On est venu à N’Zérékoré, mais à N’Zérékoré, vous étiez encore plus motivés que ceux de Guéckédou. Ça veut dire on peut tuer le révolutionnaire, mais on ne peut pas tuer la révolution. Ça veut dire encore, on peut tuer les hommes de grande idée mais on ne peut pas tuer les idées » a réagi Elie Kamano.

Hafia Diallo

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