Mercredi 10 janvier 2018, à Kindia, plus précisément dans le quartier Gare de la Commune Urbaine, un grave incendie s’est produit dans les environs de 23 heures dans le dépotoir de la filière bois de la région de Kindia. Cet incendie a causé des dégâts matériels importants sans toutefois, heureusement, provoqué des pertes en vies humaines.
Le constat sur le terrain révèle que plusieurs ateliers de menuiserie, des machines de scierie et des milliers de madriers sont ont été calcinés.
Après les dégâts, les autorités préfectorales de Kindia se sont rendues sur les lieux pour constater le fait.
N’Fansoumane Touré, préfet de Kindia, a exposé son ressenti et les dispositions à prendre dans l’avenir :
« Nous savons comment nos frères de la filière bois se déploient sur le terrain dans notre préfecture pour satisfaire les besoins de toute la population. Mais, si un tel drame arrive, on ne peut que se remettre à la volonté de Dieu (…) Nous allons engager une procédure pour que tous les chefs de services, à commencer par la direction des eaux et forêts, la direction de l’environnement, l’office guinéen de bois, dressent un rapport circonstanciel dans le domaine afin de voir comment prendre des dispositions pour éviter des situations de ce genre »,
En attendant, comble du désespoir, les victimes du sinistre ne savent pas à quel saint se vouer.
Aboubacar Sylla, président régional de la filière bois de Kindia, expose à peu près le bilan matériel des pertes:
« Il y avait quatre machines qui travaillaient régulièrement, dont trois industrielles qu’on peut acheter à 90 millions, une machine de fabrication locale qui coute 12 millions et un groupe de 50 KVA qu’on peut acheter à peu près environs à 50 millions de nos francs et plein de choses sont parties en fumée ».
Par Sylla Ibrahima Kalil