Guinée : l’ufdg réagit à la décision du tpi de dixinn 

Publicité

L ‘Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a exprimé, dimanche 2 février 2025, son indignation face à la décision du tribunal de Dixinn de suspendre le renouvellement de ses structures.

 

Pour le parti dirigé par Cellou Dalein Diallo, cette suspension s’inscrit dans une logique de répression politique orchestrée par la junte au pouvoir, qui instrumentalise la justice pour affaiblir l’opposition.

Une attaque contre la liberté d’association

L’UFDG considère cette suspension comme une « attaque frontale » contre la démocratie et la liberté d’association. Selon le parti, cette manœuvre vise à entraver son organisation interne et à le fragiliser à un moment clé du processus de restructuration de ses fédérations, aussi bien en Guinée qu’à l’étranger.

« Voir la justice, pilier de l’État de droit, se transformer en simple exécutant d’un pouvoir qui ne cache plus ses ambitions dictatoriales nous choque profondément », s’indigne le parti dans son communiqué.

Une persécution systématique de l’opposition

Depuis l’arrivée du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD), l’UFDG affirme être victime d’une répression continue : assassinats non élucidés, poursuites judiciaires jugées fantaisistes, confiscation des biens de ses dirigeants, ainsi qu’arrestations et condamnations arbitraires de ses militants.

Pour le principal parti d’opposition, l’objectif de ces persécutions est de « museler la principale force d’opposition, imposer un projet antidémocratique et confisquer la voix du peuple guinéen ».

Une justice à deux vitesses

Alors que l’UFDG se retrouve entravée dans ses activités politiques, le parti dénonce une implication active de l’administration dans la promotion de la candidature du colonel Mamadi Doumbouya à l’élection présidentielle, en violation des engagements pris lors de la transition.

L’UFDG rappelle que cette démarche viole non seulement la Charte de la transition, mais aussi la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, ainsi que le Code pénal guinéen.

Un appel à la mobilisation

Face à cette nouvelle tentative de marginalisation, l’UFDG exhorte ses militants, sympathisants et toutes les forces vives de la nation à se mobiliser contre la confiscation du pouvoir par la junte.

« L’UFDG ne cédera ni à l’intimidation ni à l’injustice. Elle ne reculera pas face à l’arbitraire », martèle le parti, réaffirmant sa détermination à mener le combat démocratique jusqu’au bout.

En conclusion, l’UFDG rappelle que l’histoire enseigne que « les peuples finissent toujours par triompher de la tyrannie » et lance un appel à la résistance.

La rédaction 

 

Publicité