Culture : retour des ballets africains de guinée sur la scène internationale

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L e ministère en charge de la culture et les maisons de production Tidjane World Music et World Music Inc des États-Unis ont signé un accord de partenariat ce vendredi 10 août dans les locaux dudit ministère. L’objectif de ce partenariat est de faire renaître les Ballets Africains de Guinée sur la scène artistique mondiale.

Ils ont existé durant 70 ans avec des images internationales, mais depuis quelques années cette structure culturelle n’avait plus son mot à dire sur le plan mondial, et désormais cette étape ne sera plus que lointain souvenir, car avec la signature de cette convention, ils récupèrent leur image d’antan. Pour réussir à les remettre sur scène : « nous avons signé un contrat de cinq ans avec les Ballets Africains de Guinée. De fin 2018 à 2020, nous avons un objectif à atteindre, c’est-à-dire nous souhaitons en 2019, faire participer les ballets africains à la célébration de la fête d’indépendance des 50 pays africains », a dévoilé Tidjane Soumah, PDG de la maison de production Tidjane World Music.

De son côté, Amirou Bangoura, directeur artistique des Ballets Africains de Guinée, affirme qu’ils auront désormais un défi à relever, pour lui un gros travail les attend, pour que cette signature soit validée en or. Toutefois, il demande le soutien du ministère de la Culture sur le plan financier et moral, parce qu’il croit que la production et la création demandent toujours un financement : « c’est la première fois dans l’histoire qu’un protocole est signé avec plein de média », s’est-il réjoui.

Quant au ministre Sanoussy Bantama Sow, il dira que cette signature vise à redynamiser et à relancer la reconquête par les Ballets Africains de Guinée de la place qu’ils occupaient depuis plusieurs décennies sur le marché international des spectacles. Il confie qu’ils sont vraiment décidés à relancer la culture guinéenne.

La version finale du protocole comporte cinq chapitres de 35 articles en tout, le ministère de la Culture se félicite de cette réussite, car il a examiné pendant douze (12) mois les détails de ce projet d’accord qui le lie désormais aux deux maisons de production.

Saran TRAORÉ

 

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