A l’occasion de son dixième anniversaire, la Société de Gestion et Construction Guinéenne (SGCG-SA) a tenu, lundi 23 juin 2024, une conférence de presse à la Maison de la Presse.
L’événement, placé sous le signe de la reconnaissance et de l’ambition, a permis de faire le bilan d’une décennie d’activités mais aussi de lever le voile sur des projets d’envergure pour les années à venir.
Une ascension fulgurante
Créée en 2015 avec un capital modeste de 10 millions de francs guinéens, la SGCG affiche aujourd’hui un capital social de 140 milliards, selon le directeur général de la SGCG.
« Nous avons démarré comme une SARL spécialisée dans la livraison de matériaux de construction, principalement aux entreprises chinoises. Aujourd’hui, nous sommes devenus un acteur structurant de l’industrialisation en Guinée », a-t-il rappelé.
Au fil des ans, la société a diversifié ses activités, avec la création de plusieurs départements et projets, notamment le département de la construction en 2016, celui du transport en 2017, le lancement du projet immobilier Dream City en 2018, et la création de l’usine Syli Ciment en 2019.
En 2024, l’entreprise s’est encore élargie avec l’implantation de Syli Béton, Sylli Brique, Sylli Peinture et une branche spécialisée dans l’énergie solaire.
Des projets visionnaires pour l’avenir
Portée par un esprit entrepreneurial de haut niveau, la SGCG se projette déjà dans la prochaine décennie.
Parmi les projets annoncés, il ya la construction d’une usine de clinker à Mali Yimbering, une raffinerie dans le Fouta profond, un dépôt de carburant de 200 000 tonnes à Boké, ainsi qu’un ambitieux chemin de fer devant relier Télimélé, Gaoual, Koubia, Mali et Tougué pour mieux exploiter le potentiel bauxitique de la région.
« Nous envisageons également la construction d’un port en eau profonde, pour appuyer l’intégration logistique du pays », a ajouté le directeur général.
Une force humaine au cœur du dispositif
Pour Cheick Diallo, directeur des ressources humaines, ce dixième anniversaire est aussi celui des femmes et des hommes qui portent la SGCG au quotidien.
« Nos équipes sont notre plus grande richesse. Elles incarnent la diversité, l’engagement et l’excellence », a-t-il affirmé, en citant notamment la composition du personnel de Syli Ciment, qui emploie 153 travailleurs locaux et 20 experts chinois, et celle de Dream City, animée par 26 collaborateurs.
En tout, la SGCG compte aujourd’hui plus de 270 employés, entre personnel permanent, temporaire et encadrement.
M. Diallo a également mis en avant le cadre de travail « juste, sécurisé et conforme à la législation guinéenne », soulignant la rigueur du règlement intérieur et l’engagement de l’entreprise envers la stabilité de l’emploi.
Dream City, un symbole du rêve devenu réalité
Intervenant à son tour, Khalil Khane, directeur du projet Dream City, n’a pas caché son émotion.
« Ce projet, qui s’étend sur 741 hectares à Sonfonia Tayaki, est la preuve que la Guinée peut rêver grand et concrétiser ses ambitions », a-t-il déclaré.
Poursuivant M. Khane a salué le soutien du président Mamadi Doumbouya et de son gouvernement, sans lequel, dit-il, Dream City n’aurait pu voir le jour.
« Ce n’est pas seulement une ville que nous bâtissons, c’est un nouveau modèle urbain, un symbole de la Guinée moderne », a-t-il insisté.
Un modèle de développement à suivre
Dix ans après sa création, la SGCG s’impose comme l’une des entreprises guinéennes les plus dynamiques et les plus ambitieuses.
Enracinée localement mais résolument tournée vers l’avenir, elle incarne une nouvelle génération d’acteurs économiques, capables de lier performance industrielle, responsabilité sociale et vision stratégique.
Dans un paysage en quête de transformation, la SGCG apparaît ainsi non seulement comme un bâtisseur de projets, mais aussi comme un bâtisseur d’espoir.
Alpha Binta Diallo
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