Visa marocain au congo, au mali et à la guinée : grosse révélation d’un ministre malien

Publicité

L‘autorisation électronique est le résultat de l’identification de réseaux de passeurs alimentés depuis les pays visés: telle est la quintessence de la révélation faite par le ministre malien de l’Intégration Africaine Yaya Sangaré.

Depuis Novembre 2018, Air Maroc a pris cette restriction qui fera couler assez d’encres sur le continent. Ce Visa désormais établi (par voie électronique) avec certains pays dont la Guinée a ralenti les mouvements de ses compatriotes.

Ancien député de la CEDEAO, devenu depuis Septembre 2018 ministre en charge des Maliens de l’Extérieur et l’Intégration africaine, Yaya Sangaré évoque les dessous de ce qui serait finalement … une décision provisoire.

L’amalgame a rapidement pris forme surtout que les pays concernés ont des taux importants de migrations. La Guinée a d’ailleurs battu le record vu les dernières tendances officielles.

Yaya Sangaré indique « il faut noter qu’il n’y a pas de visa entre le Mali et le Maroc. Plutôt une autorisation électronique de voyage qui suspend tout déplacement auprès des administrations diplomatiques ou consulaires concernées. »

« Le Maroc a notifié qu’il est question de contrôler le flux migratoire. Ses autorités auraient identifié des réseaux de passeurs qui sont alimentés par certains pays dont ceux frappés par la décision de la compagnie aérienne du royaume. Ce choix émane de la souveraineté du Maroc qui tient à contrôler les flux et dérouter ces crimes organisés » a-t-il ajouté.

Plus loin, le ministre en charge des Maliens de l’extérieur fait une révélation : la mesure est provisoire.

Le but serait donc pour les autorités marocaines de comprendre « ce qui se passe dans leur pays » face aux flux migratoires. C’est donc ce qui explique que la Guinée soit touchée par la restriction. Les autorités devront situer sur ces réseaux logés à Conakry qui conduisent les guinéens à des aventures sans lendemain voire sans retour.

Pour clore, le titulaire du département de l’Intégration Africaine rappelle que le Maroc est candidat à la CEDEAO. Une Institution qu’il connaît bien pour y avoir siégé des années durant avant de rejoindre le gouvernement malien. Pourtant, l’intégration à cette communauté dont il fut député est cordonnée à la libre circulation des biens et personnes.

Le Maroc n’a donc pas fini de faire parler de lui, car condamné à revoir sa copie.

Idrissa Keita

Publicité