Violences politiques en guinée : les nouvelles promesses du gouvernement

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L e gouvernement guinéen, à travers le ministre de la justice, a promis, vendredi 09 novembre 2018, de prendre désormais les choses en main face aux tueries enregistrées lors des manifestations politiques.

Entouré de ses collègues de la sécurité et de l’Administration et du territoire , Maitre Cheick Sacko a annoncé de nouvelles dispositions prises pour faire la lumière sur ces cas de morts enregistrés lors des manifestations politiques souvent organisées par l’opposition républicaine.

« Notre pays traverse une situation difficile. Il y a des faits de violences qui entrainent des morts et des blessés graves à la fois parmi les manifestants mais aussi des forces de l’ordre. Il y a des victimes des deux côtés », a reconnu le ministre de la justice.

Plus loin, Cheick Sacko indique qu’à chaque fois que des cas de morts ou blessés sont enregistrés, une information judiciaire est systématiquement ouverte par le procureur de la République.

« Les enquêtes qu’on ouvre sont souvent des procédures contre X. C’est-à-dire qu’on ne connait pas l’auteur de l’infraction. Donc ce n’est pas facile de détecter les auteurs mais désormais des dispositions sont prises pour voir comment mettre main sur eux », a précisé M. Sacko.

Poursuivant dans sa logique, le ministre de la justice persiste et signe que depuis que ces violences ont commencé en Guinée, la justice fait son travail comme ça se doit, contrairement, à ce que soutiennent les opposants.

« Désormais, le gouvernement prendra ses responsabilités. On est conscient qu’on est là pour la population et qu’il faut absolument faire respecter la loi » s’est engagé Maitre Sacko, ajoutant qu’il n’y aura pas d’exception sur l’application de la loi.

« Une victime policière, gendarme ou de la population civile, c’est la même chose. La justice ne fait pas de distinction en la matière » prévient-t-il.

BARRY Ibrahima

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