La communauté Mania à Conakry réclame des enquêtes suite aux violences survenues du 26 au 27 Décembre 2020 dans la préfecture de Macenta afin de punir les agresseurs et débusquer et démasquer les commanditaires.
Dans une déclaration transmise aux médias, les membres de cette entité précisent que l’histoire de la commune Urbaine de Macenta est abondamment documentée depuis longtemps par l’Administration coloniale.
« Tous ceux qui font des déclarations mensongères sont indignes du statut de cadre intellectuel, car ils font fi de la documentation officielle sur l’historique de la ville de Macenta » indiquent-ils dans leur déclaration, en renvoyant les uns et les autres à l’œuvre de Ives PERSON ‘’Samory et la Révolution Djoula’’ sur la page 560, alinéa 2 sur les origines de Macenta.
Déclaration
Suite aux graves violences dans lesquelles Macenta a été plongé du 26 au 27 Décembre 2020, nous les membres de la Communauté Mania à Conakry présentons nos sincères condoléances aux familles éplorées d’une part, et de l’autre, lançons un appel solennel aux autorités à tous les niveaux, pour que soit enfin étouffé ce feu de guerre ethnocentriste mis et entretenu par certains hauts cadres et leurs suivants.
Par ailleurs, nous invitons toutes les parties en conflits à la retenue, au calme et à la sérénité.
Nous réclamons surtout que des enquêtes soient ouvertes et bien menées à point, pour non seulement punir les agresseurs, mais débusquer et démasquer leurs commanditaires.
Quant à la zone de la commune Urbaine de Macenta, son Histoire est abondamment documentée depuis longtemps par l’Administration coloniale. Elle occupe une zone où seul les Mania ont vécu et vivent.
Tous ceux qui font des déclarations mensongères sont indignes du statut de cadre intellectuel, car ils font fi de la documentation officielle sur l’historique de la ville de Macenta.
Voir l’œuvre de Ives PERSON « Samory et la Révolution Djoula »
Page 560 alinéa 2 sur les origines de Macenta. Vive la paix à Macenta
Nous faisons foi à la justice Guinéenne.
Conakry, le 31 Décembre 2020.
DJOUME KOUROUMA
Juriste