Violences à labé : le maire de la commune urbaine contre le déploiement de l’armée

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Le maire de la Commune  urbaine de Labé, Mamadou Aliou Lally  Diallo, a déploré, mercredi 15 janvier 2020, le déploiement de l’armée dans le maintien d’ordre suite aux violences enregistrées dans sa localité ces deux derniers jours.

Selon lui, les autorités administratives, en l’occurrence le préfet et le gouverneur de la région de Labé, ont pris cette décision sans l’associer.

« Comme je suis le maire de la Commune, normalement, s’il y a des actes à poser, on devait  me consulter. Mais j’ai été surpris de voir les forces de l’ordre sur le terrain alors que je ne m’attendais pas du tout à leur présence dans les rues » dénonce-t-il en l’entame, avant d’inviter les autorités ‘’d’œuvrer pour la préservation de la vie des citoyens’’.

Pour sa part, le préfet de Labé, non sans reconnaître la mise en écart de l’élu de Labé dans la prise de cette décision, a rappelé que chacun peut jouer sa partition pour qu’il y ait la paix dans la cité.

« On n’est pas obligé de lui convier à toutes nos réunions. On l’appelle pour certaines, mais d’autres, non. Par exemple, à l’instant même où je vous parle (14 H 40), nous sommes ensemble en réunion au gouvernorat. Ensemble, nous prenons des dispositions pour faire revenir le calme. Mais sachez que préserver la paix  implique tout le monde. Personne n’a intérêt à ce que Labé brûle » se justifie El hadj Safioulaye Bah.

En deux jours, au moins une personne a été tuée et plusieurs édifices publics et privés attaqués à Labé en marge de l’appel à la ‘’résistance active et citoyenne’’ du FNDC pour dire non à la Nouvelle Constitution.

Assiatou Baillo Diallo  

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