C omme à l’accoutumée, la journée ville morte décrétée par l’opposition républicaine, a été observée par la plus part des habitants de Bambéto, une zone considérée comme bastion de ce bloc politique. De nombreux boutiques et magasins sont pour l’heure fermés. Et aucun élève n’est sur le chemin de l’école sur cette voie.
La circulation est restée déserte toute la matinée sur le tronçon Bambéto aéroport. La peur au ventre, les usagers y sont de plus en plus rares. Des gendarmes et policiers sont fortement mobilisés au rond- point de Bambéto. Certes, une prouesse du ministre de la sécurité et de la protection civile.
Par contre à l’aéroport de Conakry, ils étaient nombreux ces citoyens à ne pas répondre à l’appel de l’opposition. Chacun vaquait tranquillement à ses occupations. On se rend que cette localité est favorable au pouvoir en place. A Dabondi par exemple, le constat passe de tout commentaire. Un incroyable bouchon y empêche les passagers venus de madina de continuer leur périple.
Cependant, par peur de tomber dans des embuscades, très tôt des usagers qui devaient se déplacer ont rallié les points d’embarquement, mais seulement, on remarque l’indisponibilité des conducteurs de taxis qui souvent profitent de la situation pour se remplir les poches par endroit.
<< La guinée est mal barrée>>, a lâché un citoyen qui peine à trouver un taxi. Ainsi, en termes de bilan, on peut conclure que la ville morte de l’opposition a été mitigée. C’est-à-dire, une ville morte observée sur le prince et rejetée sur la route Fidel Castro et dans plusieurs autres quartiers de Conakry.
Kadija Bademba BARRY pour guineeactuelle.com
