Récemment, les responsables du ministère de l’énergie et de l’hydraulique en collaboration avec la Société ‘’Kama’’ ont procédé à la présentation du rapport sur les études de pré-faisabilité du projet d’aménagement hydroélectrique de Madina-Dion dans la préfecture de Kérouané.
Prenant la parole, le responsable du projet Alhassane Diallo, a précisé que la société »Kama » a signé un protocole d’accord avec le ministère de l’Energie pour la réalisation du barrage hydroélectrique de Madina-Dion : « Ce protocole d’accord prévoit que Kama réalise des études de préfaisabilités, c’est-à-dire les disponibilités
Abordant les objectifs du projet, il expliquera que l’objectif premier de cet atelier, est de réunir les spécialistes en la matière qui permettront de corriger éventuellement les points qui sont à corriger dans ce rapport et de prendre en compte des éléments qui sont susceptibles de réaliser ledit projet.
Avant d’affirmer : «La plupart des barrages en fonction sur le territoire guinéen, se trouve soit en Basse-Guinée ou en Moyenne Guinée ».
Poursuivant, il dira que la société KAMA est implantée en Guinée dans le cadre d’électrification de certains sites : « Aujourd’hui, nous avons électrifié le réseau de la ville de Kérouané et celui de Beyla.Mais ces réseaux sont alimentés par des centrales thermiques ou des groupes électrogènes, et nous savons tous que l’alimentation à la base des groupes électrogènes pose d’énormes problème non seulement au niveau du cout du carburant et l’entretien des groupes. Aujourd’hui donc, aménager un barrage dans ces localités à une importance capitale pour les populations de la zone », a fait savoir Alhassane Diallo
Boris Jiménez, ingénieur et spécialiste de l’entreprise Stactebel, a souligné : « Nous avons accompagné la Guinée à travers l’ensemble des grandes réalisations hydroélectriques, notamment : Kaléta et Souapiti. Nous intervenons aussi dans le cadre du projet dans la préfecture de Kérouané pour identifier ce nouveau site, réaliser des études pour booster le potentiel hydroélectrique de certaines régions qui souffrent encore des problèmes de desserte en énergie hydroélectrique ».
Pour clore son intervention, il a mis un accent particulier sur des aspects sociaux et environnementaux : « Nous avons collecté beaucoup de données techniques, on s’est également délayés sur les lieux et cela nous a permis de faire une étude de préfaisabilité, donc un niveau préliminaire pour justement évaluer le potentiel du site ainsi que de manière préliminaire, son cout, sa rentabilité pour le développement de la Guinée. »
Par Ibrahima Kalil Sylla