Validation de la convention de base du projet simandou: une opportunité pour la guinée (akoumba diallo)

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A près que le consortium SMB-Winning s’est adjugé du projet à l’issue d’un appel d’offre en novembre 2019, le gouvernement guinéen a enfin validé le 5 juin dernier la convention pour l’exploitation des blocs 1 et 2 du mont Simandou.  Le volume d’investissement est estimé à 14 milliards de dollars américain.

Depuis des décennies, ce méga projet suscite des tractations entre l’Etat guinéen et les sociétés auxquelles on l’avait octroyé.  De l’avis d’Aboumba Diallo, journaliste, spécialiste des questions minières, cela constitue une opportunité pour la Guinée, puisque selon lui, avec cette nouvelle convention entre la Guinée et le consortium SMB-Winning, l’exploitation du fer guinéen pourrait enfin débuter.

«Tout investissement est Une opportunité d’emploi. La Guinée et les guinéens peuvent trouver de l’emploi. Et cela pourrait leur créer un pouvoir d’achat nouveau. C’est également une source de revenu pour l’Etat », a déclaré Akoumba Diallo.

Des groupes Rio Tinto et Chinalco, au BSGR et Valé, ce n’est pas la première fois que la Guinée s’engage dans une convention pour la mise en valeur de ce Gisement ferreux. Cette fois-ci sera-t-elle la bonne, s’interroge-t-il.

« Est-ce que cette fois-ci est la bonne ? Je peux l’imaginer avec une très grande prudence. Parce que la Chine et les investisseurs chinois sont reconnus aujourd’hui comme étant les plus liquides à travers le monde. On sait que la Chine est l’une des premières consommatrices des matières premières en provenance de la Guinée. On sait également que généralement  les juniors  sont capables de relever des défis, parce qu’ils savent qu’on les attend au tournant », a indiqué Akoumba Diallo.

Aux yeux de ce spécialiste des questions minières, ce projet et ses avantages pourraient se matérialiser en Guinée si et seulement si la gouvernance locale se révèle efficace.

Les revenus directs attendus du projet par la Guinée sont estimé à 15, 5 milliards de dollars en 25 ans d’exploitations.

Dans le projet, une ligne ferroviaire longue de 679 km est également prévue.  Elle va relier la mine au port de Matakan dans la  préfecture de Forécariah.

 Mata Malick Madou

 

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