Urbanisme : effondrement d’un immeuble à kaloum, les autorités promettent une enquête

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Les ministres des Mines et de la Géologie, de l’Aménagement du territoire, les responsables du gouvernorat la ville de Conakry, ont rendu visite aux victimes de l’effondrement de l’immeuble de 7 étages en chantier survenu samedi dernier à Kaloum. Le bilan provisoire du drame fait état de quatre morts, de 5 blessés et de plusieurs disparus.

« Nous avons rendu visite à chaque famille. Nous sommes en train de prendre des dispositions, avec le chef de quartier, pour recevoir la famille du propriétaire du bâtiment écroulé. D’ici là, nous nous organisons pour l’enterrement des quatre corps et puis le suivi de traitements des personnes blessées », a annoncé Moundjour Chérif, chef de cabinet au gouvernorat de la ville de Conakry.
Des familles environnantes ont été durement touchées par ce drame, en enregistrant des dégâts matériels. Le chef de cabinet ignore l’ampleur des pertes, mais promet que les raisons de cet effondrement élucidées : « On ne connaît pas la réalité sous ces décombres. Ce qui est urgent en ce moment, c’est de trouver les vraies raisons qui ont abouti à la chute du bâtiment, et pour cela, toutes les autorités compétentes comptent s’y impliquer », rassure Moundjour Chérif.

Depuis que ce drame s’est produit, les hypothèses et spéculations vont bon train, dans les quartiers. Sur les raisons, les citoyens avancent des motifs mystiques.

« Nous, on était là pendant l’achat de ce terrain qui a fait beaucoup de polémiques, c’était vers 2007. À l’époque, certains disaient que ce n’était pas un terrain à vendre, que personne ne doit habiter-là.

On apprend que beaucoup de personnes avaient tenté vainement d’acheter le domaine avant que le propriétaire actuel ne parvienne à l’acheter. Je pense que c’est un terrain hanté et c’est ce qui pourrait être l’une des causes de l’effondrement de l’immeuble », soutient Harouna Bangoura qui habite non loin de l’immeuble en question.

Les recherches de corps sous les décombres se poursuivent. Et les populations de Coronthie 1 sont encore sous le choc.

Kadiatou Kouboura BALDE

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