Tueries lors des manifestations en guinée : un guide en cours d’élaboration (sources)

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Le ministère de de la justice, par la voix  du conseiller chargé de la communication de ce département a regretté, mercredi 20 novembre 2019,  les assassinats et destructions privés et publics souvent enregistrés lors de manifestation de rue en Guinée.

Selon Sékou Keita, qui estime que ces actes de violences sont admissibles, le gouvernement a toujours diligenté des enquêtes après chaque cas de mort même si celles-ci n’ont encore permis de faire la lumière.

« Chaque enquête connait des suites. Peut-être que ces suites ne permettent pas d’aller à un procès. Ce sont les cas criminels. Et vous savez que ceux-ci durent toujours parce que souvent les pistes sont brouillées, ou souvent les éléments sont tellement insuffisants que tu ne peux pas faire arrêter quelqu’un, le juger sur la base de ces éléments sans pour autant motiver la décision » dit-il, balayant d’un revers de la main les affirmations selon lesquelles, la ‘’justice ne fonctionne pas’’.

La démocratie et l’Etat de droit trouvent leur fondement dans la justice, reconnait le chargé de la communication du ministère de la justice.

Plus loin, Sékou Keita révèle qu’un guide est en cours d’élaboration au sein du département de la justice pour réglementer les manifestations en République de Guinée.

Ce guide, précise-t-il, contribuera à promouvoir l’exercice des libertés fondamentales, mais aussi préserver l’ordre public et facilitera le travail aux agents enquêteurs en cas de meurtre.

Mata Malick Madou

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