Trafic routier : l’éternel calvaire des usagers

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Le trafic routier dans la capitale s’amplifie et rencontre de plus en plus de difficultés.
À l’approche de la célébration de l’Aïd el Fitr qui marque la fin du mois de Ramadan, l’affluence est de mise.

Entre véhicules personnels, transporteurs en communs et autres engins roulants, les interminables embouteillages sont fréquents. Aux heures de pointe comme à tous moments de la journée, les chauffeurs de taxi stagnent dans un immobilisme contraignant surplombé par les bousculades pléthoriques des passagers en quête de voitures.

La recette quotidienne variant entre 70.000 et 100.000 francs guinéens ne tombe presque plus. Bloqués durant des heures d’affiliée, plusieurs chauffeurs choisissent de bouder les trajectoires normales soit au profit de déplacements beaucoup plus fructueux ou encore procéder à des pauses obligées pour épargner le carburant très coûteux à la pompe qui constitue la moitié de la recette journalière ou plus selon le type de moteur.

La dégradation poussée des routes, la mauvaise conduite, l’indiscipline, la désertion des agents de la police routière par endroits, les stationnements et l’occupation anarchiques de la chaussée font de la circulation un tunnel sans issue.

En attendant de solutions efficaces et efficientes, circuler sur les routes de Conakry demeure un tourment sempiternel.

Mamadou Pathé DIENG

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