Tenue de la présidentielle à la date proposée par la ceni : le oui et le mais de l’ufdg

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L ’annonce faite par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), proposant la date du 18 octobre prochain pour la tenue du premier tour de l’élection présidentielle en Guinée, continue de susciter des réactions au sein de la classe politique.

A l’image de certains partis politiques de l’opposition, l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG, dirigée par Cellou Dalein Diallo, entend bel et bien prendre part à cette joute électorale, mais pose un certain nombre  à de conditions.

 « L’UFDG est un parti créé pour conquérir le pouvoir et d’ailleurs accéder au pouvoir. Mais vous savez depuis l’élection présidentielle de 2015 qui a accouché un coup KO que nous savons tous comment cela est arrivé, l’UFDG est prête à toutes les élections. Mais nous ne participeront pas à n’importe quel prix. Pour ces élections à venir, il faudrait que toutes les conditions soient réunies, c’est-à-dire le toilettage du fichier électoral, et avoir un fichier consensuel, dissoudre cette Assemblée qui n’est qu’une sélection nationale, et qu’Alpha Condé ne soit pas candidat, mais aussi la Constitution de mai 2010 soit celle qui est en vigueur » a confié Ben Youssouf Keïta, ancien député et membre de l’UFDG.

A la question de savoir si le délai proposé par la commission électorale en charge de l’organisation des élections en Guinée est raisonnable,  cet ancien député répond par l’affirmatif.

« Mais bien-sûr qu’on peut bien tenir ces élections quand il y a la volonté politique. Si on met les moyens à la disposition de la CENI, il y a des ressources humaines compétentes, nous pouvons bien organiser les élections. Mais comme vous le savez tout dépend des humeurs d’Alpha Condé. Mas c’est ce que nous n’accepterons pas », avertit-il.

Aliou Diallo

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