Supposée guéguerre dans le choix des candidats du rpg aux législatives : la part de vérité d’ismaël condé

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Le premier vice maire de la commune de Matam, élu sous la liste du RPG-arc-en-ciel, Ismaël CONDE a levé un coin de voile sur la supposée guéguerre qui aurait caractérisé le choix des candidats du parti au pourvoir pour les élections législatives fixées au 16 février prochain.

Dans une publication qu’il a faite sur son compte facebook, Ismaël CONDE dément formellement les allégations selon lesquelles il serait l’un des frustrés du fait qu’il n’est pas sur la liste des candidats de son parti.

Ci-dessous in extenso l’intégralité de son post

Mes chers compatriotes, vous êtes nombreux à m’appeler ou à m’écrire pour me demander le pourquoi de mes publications sur les réseaux sociaux qui vous semblent que je suis très critique par rapport à la position de notre parti le RPG-arc-en-ciel sur la situation socio politique du Pays.

En effet, j’ai décidé de faire cette vidéo, pour  faire des éclaircissements sur les motifs qui me poussent à faire des publications sur les réseaux sociaux.

Je m’appelle  Ismaël CONDE, responsable politique du RPG-arc-en-ciel de la commune de Matam, 1er Vice Maire de la commune de Matam, élu sous la liste du RPG Arc Ciel.

J’aimerai tout d’abord lever un certain nombre d’équivoques qui font croire à certains observateurs que je fais partie des frustrés du fait que je n’ai  pas été retenu sur la liste des candidats à la députations du RPG-arc-en-ciel.

Pour répondre à cela, je dirai tout  simplement que la décision de me présenter aux primaires pour la députation à la circonscription de Matam était purement personnelle.

Un soir, j’ai demandé à mon infographe de faire une photo de campagne pour la députation et que j’allais poster sur les réseaux. Je l’ai fait sans consulter aucun responsable du bureau politique national, aucun secrétaire général de section n’a été associé à cette décision.

A la publication de  ma candidature sur les réseaux sociaux, tout le monde était surpris.

Et c’était pour moi une façon de sonder les compatriotes et les électeurs de Matam sur ma personne pour  une éventuelle candidature.  J’ai fait exprès  de booster la publication pour toucher plus de monde à hauteur de 5 euros par jour.

Je me suis fixé l’objectif de toucher  plus de 100 mille  personnes pour une période de 15  jours.

Les personnes issues de tout bord politique dans les 4 régions du pays et dans 10 pays au monde où les guinéens sont fortement représentés. La France, les USA, la Belgique, le Sénégal, le Mali, la Côte d’Ivoire etc…..

Les 10  jours qui ont précédé la publication, selon facebook analytique, la publication  avait touché plus de 70000 personnes avec plus de 35000 interactions,  plus de 11000 likes.

Plus de 80% de personnes qui sont intervenus avaient mis de messages de félicitations et de soutien.

Cela ne faisait aucun doute sur la fiabilité du projet et l’adhésion des personnes touchées par la publication au projet.

Ensuite, j’ai eu des discussions avec certains responsables de section sur ma publication. Je ne vais pas rentrer dans les détails de ces discutions, mais enfin de compte, il m’a été conseillé de laisser la place à d’autre personnes puisque je suis déjà un élu local et que le parti souhaiterait que je me batte plus sur le terrain.  Chose que j’ai comprise même si ça n’avait aucun rapport  avec un autre poste électif surtout que je ne suis que vice maire.

Néanmoins, au primaire, j’ai présenté ma candidature pour un poste de suppléance sur la liste nationale. Donc je n’étais pas candidat directement pour la députation. Vu que je n’étais pas candidat, donc je ne peux être frustré parce que je n’ai pas été retenu.

Donc ceux qui disent que je fais des publications parce que je suis frustré on tout à fait tort. Une fois que cette équivoque levée,  je reviens pour vous expliquer pourquoi ces publications.

Pour commencer, j’aimerai dire que nous nous battons tous les jours pour le rayonnement de la démocratie dans notre pays, mais malheureusement ceux qui sont en première ligne de ce combat qui sont les partis politiques, représentent également un frein pour  la  démocratie.

Comment ? Je m’explique :

La démocratie est basée sur la liberté de parole et d’opinion. Si cela est vrai, toute action qui freine cette liberté de parole et d’opinion constitue inévitablement une barrière pour le rayonnement de cette dernière.

Aujourd’hui, force est de constater que nos partis politiques sont devenus des lieux de pensées uniques. Aucune contradiction sur la ligne politique n’est tolérée. C’est le cas dans toutes les  formations politiques  du pays sans exception. Et les exemples n’en finissement pas.

A l’UFDG, le dernier exemple en date est le cas de Koro Lamine qui a été obligé de jeter l’éponge.

A l’UFR, l’exemple tout récent de Honorable Deen Touré.

Et le RPG ne fait pas exception.

La question que je pose, ceux qui sont en charge de défendre la démocratie s’ils sont les premiers obstacles à la démocratie qu’est-ce qu’il faut faire ?

Faut-il continuer à faire la marionnette et suivre aveuglement la position des instances du parti ? Ou bien prendre son  courage à deux mains et libérer son esprit et son cœur ?

Pour ma part, je tiens à préciser que depuis ma naissance je n’ai jamais milité pour un autre parti en dehors du RPG.

Hier, j’étais RPG, aujourd’hui, je suis RPG et demain Inchalla, je serai RPG.

Donc, je parle au nom du RPG qui est ma formation politique pour laquelle je me bats nuit et jour pour son rayonnement.

Le RPG dans sa genèse n’a pas été fondé sur la base ethnique.

Ismaël CONDE

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